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LéaBook, Chapitre :
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Table des matières


Documentations annexes

Cette section contient des documents pouvant vous permettre de mieux comprendre Linux.


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Contribuer aux logiciels libres, comment, pourquoi ?

par Jean-Marc Lichtlé

Utiliser les logiciels libres c'est bien, contribuer à leur promotion c'est mieux.


La définition d'un logiciel libre

Les quatre conditions qui changent tout

Les logiciels libres forment une famille bien précise et aux contours parfaitement définis. Par définition un logiciel est libre s'il rempli les quatre conditions suivantes: Ce concept est assez peu répandu dans la sphère des logiciels qui sont fondés sur un système d'exploitation bien connu édité du côté de Redmond (USA). Par contre pour les utilisateurs le LINUX ou d'OS de la famille BSD ou HURD la notion de logiciel libre est tout à fait courante. Elle peut même constituer un dénominateur commun entre tous les logiciels packagés dans une distribution. L'une des plus connues pour le respect strict de l'aspect libre de ses constituants est une distribution qui se nomme DEBIAN. Aussi curieux que cela puisse paraître un grand nom du monde de l'informatique est en train de migrer lui aussi vers le logiciel libre. La dernière version de Mac OS X est architecturée autour d'un noyau nommé DARWIN et dont le code source est disponible sur le Net.
Le concept de logiciel libre n'est donc pas marginal. Il ne s'agit pas non plus d'un effet de mode. Les principes qui régissent "le libre" ont été énoncés dès le début des années 80, la Free Software Foundation a vu le jour en octobre 1985.

Liberté et gratuité

Contrairement à une idée couramment admise logiciel libre ne signifie pas obligatoirement logiciel gratuit. Si la rétribution des heures passées à aligner les lignes de code est peu courante elle est toutefois admise. Par contre il est tout à fait courant qu'un éditeur qui assemble une distribution, c'est à dire qui combine entre eux les différents logiciels de façon à réaliser un système cohérent, qui grave les CD et rédige et imprime les manuels et qui livre le tout dans une boite bien présentée se fasse rétribuer pour ce travail.

Le fonctionnement du libre

La caricature du développeur de logiciel libre est assez simple à faire. Il s'agit d'un passionné d'informatique qui maîtrise le langage C, aime la pizza et la bière, aligne les lignes de code à une heure ou les autres dorment, communique énormément par émail et, passage obligé, s'exprime au moins à l'écrit dans un anglais qui peut parfaitement être approximatif mais qui est compréhensible. Cette image explique certainement une des caractéristiques des logiciels libres qui est de suivre une évolution assez peu organisée. Il serait exagéré de dire que le libre est le domaine de l'anarchie. Par contre le développeur de base n'étant pas astreint, par un contrat de travail ou toute autre forme de lien commercial, à respecter une charte graphique ou un ensemble de règles d'ergonomie ont voit des logiciels à l'approche très diverse pour ne pas dire disparate. Il serait inexacte de limiter le monde du libre à des programmeurs indépendants grattant les soirs de pleine lune. Des sociétés commerciales ont, elles aussi, une action motrice. On trouve ici des sociétés aux intérêts très divers. Les éditeurs de distributions ont par exemple tout intérêt à construire des distributions homogènes et qui s'installent correctement. Bien sûr leur valeur ajoutée réside surtout dans le packaging et la rédaction de leur installeur, mais il ne faut pas négliger le fait que les sites Internet de ces sociétés sont des points d'échange et de communication avec les autres acteurs du libre. Des géants du monde de l'informatique soutiennent par ailleurs activement la démarche logiciels libres. Le cas d'Apple a été abordé brièvement plus haut. Une compagnie comme IBM apporte un soutien important à LINUX en supportant LINUX sur toute sa gamme de machines, du PC au mainframe. Ce soutien n'a rien de symbolique. IBM investit en effet dans un Linux Technology Center armé de presque 300 informaticiens qui développent du code qui est ensuite mis à disposition de la communauté sur Internet.

Comment contribuer ?

L'exposé ci-dessus n'apporte guère d'éléments de réponse à la question posée dans le titre. Je ne connais pas le langage C, je préfère le Beaujolais à la binouze et qui plus est j'ai l'habitude de dormir la nuit. De plus mon anglais approximatif risque plus d'alimenter les bêtisiers du net que de constituer une langue d'échange.

Les traductions

Trêve de plaisanterie, la situation est loin d'être aussi critique qu'il y parait. Le monde du libre parle et écrit en anglais, certes, mais il a également un besoin énorme de traductions parce que tout le monde ne parle pas cette langue. Et finalement même avec une maîtrise approximative de l'anglais ont peut parfaitement traduire un document, à condition toutefois d'en comprendre correctement le contenu ce qui n'est qu'une question d'étude. Voilà dont un premier axe de contribution. Il faut savoir que les logiciels qui composent une distribution LINUX sont très souvent accompagnés d'une "man page", véritable manuel d'utilisation dont la forme est codifiée et qui comporte généralement une mine d'information. Avec un petit effort on arrive assez facilement à traduire ces textes pour les remettre à disposition de la communauté. Il suffit de chercher sur le Net pour trouver des adresses qui permettent de coordonner les efforts de traduction.

La création d'articles

LINUX et d'une façon générale tous les systèmes libres issus d'UNIX, s'alimentent d'Internet. Il s'agit là d'un lien quasi génétique. Dès l'origine les système UNIX étaient conçus pour pouvoir communiquer entre eux. Les premiers réseaux d'université ont donné naissance à Internet, structure qui, a son tour, a permis l'inflation des échanges que nous connaissons. Il est donc tout à fait naturel que ce média serve de support à une documentation extrêmement riche. LINUX commence à percer dans les écoles. On commence à voir apparaître des unités de formation sur ce système dans les catalogues des organismes de formation. Il n'en demeure pas moins vrai que celui qui veut, chez lui et à son rythme, découvrir les merveilles du système doit s'attendre à un travail de bénédictin. Il faudra lire, essayer, chercher les renseignements, prendre des notes etc.. Ce travail fait, l'objectif étant atteint, pourquoi ne pas prendre sa plume et mettre au propre toutes ces notes pour en faire une contribution qui sera hébergée sur l'un des sites Internet parlant du sujet abordé ? Il m'est arrivé souvent de proposer des articles à tel ou tel site, je n'ai jamais trouvé de porte fermée, les contributions ont toujours été acceptées. Ne croyez surtout pas qu'un débutant ne puisse rien écrire, bien au contraire. Un débutant sera obligé de passer par toutes les étapes de la découverte. Chaque détail de fonctionnement sera pour lui une pierre d'achoppement. Il s'en suit que là ou le gourou aurait résumé le propos en 5 lignes car il suppose acquis un certain savoir, le débutant, lui, détaillera l'explication par le menu et rédigera une note infiniment plus précise. Ne croyez pas non plus que tout a déjà été écrit. Ne craignez pas d'écrire un papier qui fait double emploi. Le simple fait de recevoir un jour un mail d'un inconnu vivant à l'autre bout de la France et qui vous remercie d'avoir gratté des heures parce que le document lui a rendu service constitue plus que toute autre reconnaissance une justification de votre travail. Il ne faut par ailleurs pas croire que tous les sujets ont été abordés, loin s'en faut. Dès qu'on sort des sentiers battus on découvre qu'Internet n'est finalement pas aussi riche qu'on pourrait le croire. Essayez par exemple de trouver comment programmer un micro contrôleur PIC 16F84 avec un PC sous LINUX en utilisant directement le port parallèle et qui plus est sans extraire le PIC de sa carte d'application et vous aurez l'impression de traverser un désert. Et si vous trouvez l'article et bien c'est certainement que vous aurez l'un de mes papiers dans les mains.

Le prosélytisme

L'un des moyens les plus efficaces est bien sûr de faire connaître directement LINUX auprès de son entourage. C'est d'ailleurs dans cette mission que vous allez découvrir un aspect absolument fascinant de la nature humaine, la résistance au changement ! Et le plus curieux est que les jeunes sont indiscutablement les moins enthousiastes ! Père de 3 enfants qui dès leur plus jeune age ont appris à utiliser le cliquaudrôme mis au point à REDMOND (USA) je fais la dure expérience de cette résistance. Il n'y guère que la petite dernière qui préfère LINUX à l'autre système, en partie d'ailleurs parce que la machine sur la quelle tourne une Mandrake 9.0 est plus récente et qu'elle a la gamme complète des périphériques, imprimante, scanner, graveur, lecteur DVD etc. Linux rend bien des services pour copier les CD des copains de lycée y compris les jaquettes (chuuuut....) Dans le milieu du travail la résistance est la même. LINUX est en phase de montée en puissance sur les serveurs. Parlez de LINUX aux informaticiens de votre entreprise et vous découvrirez étonné que le passage à LINUX sur les serveurs est terminé ou pour le moins qu'ils sont tout à fait prêts à envisager cette mutation. Parlez-en à la standardiste ou à la dactylo et attendez vous à obtenir dans le meilleur des cas une réponse du style "quoi?", dans le meilleur des cas "mais est ce que je pourrais encore utiliser W....? (ici le nom d'un traitement de texte construit lui aussi à REDMOND). Sourire, comme si, sorti du format imposé par cet éditeur, il était impossible de créer du document.

Pourquoi contribuer ?

La réponse à cette question est finalement assez simple. Lorsqu'on tire une partie de son savoir du travail d'une communauté il est tout à fait normal de rendre à son tour en apportant à cette communauté un peu de son temps et de son travail. On se sent en fait assez rapidement concerné par ce qui se passe dans le monde du libre. D'utilisateur exigeant envers un éditeur qui fait payer très cher ses logiciels on passe dans la situation d'utiliser sans bourse déliée ou presque le fruit du travail de contributeurs inconnus mais qui ont eu le courage et la science suffisante pour créer un ensemble de logiciels qui n'a pas d'équivalent dans le circuit commercial. La contribution dans ce cas devient un moyen sympathique de s'acquitter d'une dette envers la communauté du libre.

jml

A propos de ce document...

Contribuer aux logiciels libres, comment, pourquoi ?

This document was generated using the LaTeX2HTML translator Version 2002-1 (1.68)

Copyright 1993, 1994, 1995, 1996, Nikos Drakos, Computer Based Learning Unit, University of Leeds.
Copyright 1997, 1998, 1999, Ross Moore, Mathematics Department, Macquarie University, Sydney.

The command line arguments were:
latex2html -no_subdir -split 0 contrib.tex

The translation was initiated by jml on 2003-03-30


jml 2003-03-30

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Consignes pour les contributions

par Jean-Christophe et Fred

comment rédiger vos contributions pour quelles soient publiées le plus vite possible


Remarque : cela va sans doute vous faire rire, mais nous avons reçu des propositions d'articles de personnes qui demandaient de l'argent en retour... si, c'est véridique !
Je pensais qu'il était inutile de préciser que les articles que vous nous envoyez sont publiés :

Lorsque vous nous envoyez un article :

Bref, on est de sales dictateurs, mais vous n'êtes pas obligés de nous demander de publier vos articles. Si vous n'êtes pas d'accord avec les règles précédentes, merci de nous le dire dans votre mail ! (sauf si vous voulez de l'argent : dans ce cas là, ne nous envoyez rien !)

Règles de base

Ce paragraphe regroupe les règles à respecter au minimum pour nous soumettre un article.

Composition des fichiers

Les fichiers doivent suivre quelques règles précises afin que la génération du site puisse se faire de façon optimale, car les données présentes dans l'entête sont utilisées lors de la génération du site, ainsi que la façon dont est écrit le plan du fichier (tags <Hn>).

Et s'il vous plaît, essayez de vous relire pour virer le maximum de fautes d'orthographe !

Vous trouverez ici un squelette de document pour une contribution.

HTML

Les articles doivent être écrits en HTML ; essayez de les valider en HTML 4.01 transitional (ou mieux, XHTML) avec http://validator.w3.org/.

Les tags HTML doivent être en minuscules ; ils doivent tous être fermés. Cela signifie qu'un <tag> ouvrant doit avoir un </tag> fermant correspondant, et que les tags simples doivent se terminer par un / : <br /> ou <hr />...

Conventions typographiques

Lignes de commandes, noms de fichiers...

Les noms de fichiers comme /etc/passwd, et les commandes comme su -c "rm -Rf /tmp/*" doivent être entourés des tags <code> et </code>.

Extraits de fichiers de configuration, listings...

Les fichiers de logs, ou de configuration
mis en ligne dans un article doivent être
entourés des tags <div class='code'> et </div>.
Cela les affiche dans un cadre comme celui dans lequel
se trouve ce paragraphe.

Autres styles de cadres

D'autres classes que code cont également disponibles :

Style "aparte" : fonte plus petite, pour des remarques qui ne sont pas en relation directe avec le sujet.

Style "note" : pour faire ressortir des remarques.

Style "warning" : pour mettre en garde

Style "exemple" : ajoute automatiquement "Exemple :" devant le bloc.

Style "syntaxe" : ajoute automatiquement "Syntaxe :" devant le bloc.

Styles "en ligne"

Outre le style code (<code>le_code</code>), vous disposez aussi du style warning. Celui-ci s'obtient avec les tags suivants : <span class='warning'>votre avertissement</span>.

Autres

Si vous le pouvez, respectez les conventions suivantes :

Autres règles

Entête

Tags META
L'entête doit contenir des tags spécifiques, sous la forme de "tags meta" :
<meta name="contribs.php3_le_nom" content="la_valeur">
Les tags META
name content exemple
Keywords les mots clef décrivant le site, la page. Les mots de l'exemple suivant sont ajoutés automatiquement aux mots que vous ajoutez éventuellement ici pour décrire votre page. <meta name="contribs.php3_Keywords" content="linux, debutant, newbie, aide, help, install, installation, distribution, slackware, slakware, mandrake, redhat, red hat, debian, suse, corel, 3dfx, voodoo, banshee, rush, tv, bttv, miro, pctv, plug, play, plug and play, module, modules, kernel, noyau, trucs, son, oss, alsa, driver, compiler, compilation, x, x window, x windows, scanner, sane, scsi, glossaire, faq, tutoriel, tutorial, shell, commandes, commande" />
Description Une description de votre page en quelques mots <meta name="contribs.php3_Description" content="Tutoriel pour compiler le noyau de Linux" />
author L'auteur de la page. Ce champ se retrouve dans la page générée (en bas à gauche) <meta name="contribs.php3_AUTHOR" content="Jean-Christophe Cardot" />
created date de création de la page. Ce champ se retrouve dans la page générée (en bas à gauche). Le contenu se construit de la manière suivante : année sur 4 chiffres, suivie du mois sur 2 chiffres, puis le jour sur deux chiffres. Enfin un point virgule et huits chiffres quelconques. <meta name="contribs.php3_CREATED" content="20000124;22230000" />
changedby La dernière personne a avoir modifié la page, de préférence ses initiales. Ce champ se retrouve dans la page générée (en bas à gauche) <meta name="contribs.php3_CHANGEDBY" content="JCC" />
changed Date de dernière modification de la page. Ce champ se retrouve dans la page générée (en bas à gauche). Le contenu se construit de la même façon que le champ created. <meta name="contribs.php3_CHANGED" content="20000124;22230000" />
ressources Le nom du fichier dont le contenu va être inséré dans le cadre "ressources". Si votre page se nomme toto.htm, ce fichier doit se nommer de préférence _ress_toto.htm (optionnel). <meta name="contribs.php3_ressources" content="_ress_contribs.htm" />
merci Si vous souhaitez faire apparaître des remerciements dans le pied de page, cette variable optionnelle, si elle est définie, y sera copiée. <meta name="contribs.php3_merci" content="Merci à BooK pour ses suggestions." />
ou
<meta name="contribs.php3_merci" content="Merci à \074A HREF=\042mailto:taz98@altern.org\042\076
Jicé\074/a\076 pour l'aide apportée." />

Dans l'exemple précédent, vous voyez que vous pouvez définir des liens, etc. dans la variable "merci". Il suffit de remplacer les caractères selon la table suivante :
 
remplacer par
< \074
> \076
" \042
(ce sont les codes ASCII en octal des caractères correspondants)

TITLE
Le tag <title> de l'entête de votre fichier contient le titre, de préférence court (2 ou 3 mots courts maximum), car lors de la génération, il est repris dans plusieurs endroits (page générée, carte du site, première page du site, etc.) où la présentation demande des libellés courts sous peine d'être confuse.
Exemple

<head>
   <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=iso-8859-1" />
   <meta name="contribs.php3_GENERATOR" content="Mozilla/4.61 [en] (X11; I; Linux 2.2.13-7mdk i586) [Netscape]" />
   <meta name="contribs.php3_Description" content="Le shell et les commandes Linux" />
   <meta name="contribs.php3_KeyWords" content="linux, debutant, newbie, aide, help, install, installation, 3dfx, voodoo, banshee, rush, tv, bttv, miro, pctv, plug, play, plug and play, module, modules, kernel, noyau, trucs, son, oss, alsa, driver, compiler, compilation, x, x window, x windows, scanner, sane, scsi, glossaire, faq, tutoriel, tutorial, shell, commandes, commande" />
   <meta name="contribs.php3_Author" content="Jean-Christophe Cardot" />
   <meta name="contribs.php3_created" content="19991102;00000000" />
   <meta name="contribs.php3_changedby" content="JCC" />
   <meta name="contribs.php3_changed" content="20000110;00000000" />
   <meta name="contribs.php3_ressources" content="_ress_shell.htm" />
   <meta name="contribs.php3_merci" content="Merci à Thierry Stoehr pour ses remarques constructives." />
   <title>Shell et Commandes</title>
</head>

Corps du fichier

Peu de contraintes dans le corps du fichier, si ce n'est quelques petites règles à respecter :
Le début de la page
Il doit impérativement commencer comme suit :

<body>
<p class="leatitre">Votre titre (assez court s.v.p.)</p>
<p class="leapar">par Votre nom (+ éventuellement un lien vers votre adresse)</p>
<p class="leadesc">Une courte description de votre contribution.</p>
<hr />

Merci de respecter cette contrainte pour nous accélérer le travail de publication.
Attention: Certains logiciels (ie: netscape) pas sympas enlèvent les informations class des tags que vous entrez lors de l'édition de vos fichiers ; soyez sympa, avant de nous les envoyer, vérifiez vos débuts de page.

Couleurs par défaut (tag BODY)
Ne mettez aucune couleur par défaut dans votre fichier : la génération s'en charge, et le fichier source doit être le plus simple possible. Ainsi, avant d'envoyer votre page pour publication, vérifiez que le tag BODY est le plus simple possible : <BODY>.
Couleurs des caractères (tag FONT)
A Faire
Les titres commencent impérativement au niveau 2. Ils ne doivent contenir aucune indication : ni de couleur, ni de police, ni de style. En effet, ceci est géré par une feuille de style susceptible de changer n'importe quand sans aucun préavis ;). Une exception toutefois : vous pouvez choisir le style une autre couleur/police au sein d'un titre pour signifier quelque chose de particulier (important, code, etc.); mais n'en abusez pas s.v.p.
A ne pas faire
Comme nous utilisons des feuilles de style (CSS:Cascading Style Sheet) sur l'ensemble du site, il ne faut préciser aucune couleur : ni de fond, ni de caractère.
Soit jamais les tags suivants :
<FONT COLOR="#000000"> ou <FONT COLOR="#FFFFFF">
Attention :
Certains logiciels de composition de pages web (Netscape composer par exemple) insèrent sans votre consentement ces tags. Vérifiez leur absence en éditant le source, et supprimez les éventuellement, ainsi que le tag </FONT> correspondant.
Cibles pour le plan (tags A NAME)
La génération va créer un plan cliquable de votre fichier en recherchant les paragraphes de style "titre". Afin que lorsqu'un visiteur clique dans le plan il soit dirigé vers le bon titre, faites précéder vos titres d'un tag <a name="contribs.php3_cible"></a> (nommé cible ou target dans Netscape composer). Attention de bien mettre un nom différent à chaque fois !
Exemple :
<h2><a name="contribs.php3_introduction"></a>Introduction</h2>
Largeur de la page
Essayez de ne pas faire de pages trop larges : nos visiteurs n'ont pas tous un écran 24 pouces en 1600*1200 !!! :-)
Donc, essayez d'afficher votre page dans une fenêtre de Netscape de largeur réduite, et faites en sorte qu'il n'y ait pas d'ascenseur horizontal.
Quelques trucs :
  1. Essayez de ne pas trop indenter votre texte,
  2. Essayez de ne pas utiliser le type formatté (tag <PRE>) ; préférez lui le type casse fixe (tag <tt>).
  3. Si vous utilisez quand mâme le type formatté (tag <PRE>), ne faites pas de lignes trop longues.

Ouf !!!

Ben oui je suis ch*** ! ;-) Mais bon, si vous voulez que la publication de vos pages aille vite, autant me faciliter la tâche, non ?
Je suis déjà assez en retard en général, et il vaut mieux que j'écrive de nouvelles pages, plutôt que de corriger les vôtres !

Après la publication

Merci d'utiliser le fichier source dont vous avez le lien en bas de la page générée si vous souhaitez faire évoluer votre page, car ainsi votre prochaine publication bénéficiera directement des modifications que j'y aurai faites.

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Les règles de la Netiquette

par Sally Hambridge

Internet, comment ça marche ...

Note (Léa) : Le document original peut-être consulté .


Note : Ceci est la traduction française du RFC 1855 Netiquette Guidelines d'octobre 1995. Cette traduction a été réalisée par Jean-Pierre Kuypers <Kuypers@sri.ucl.ac.be>.

Statut de cette note

Cette note est destinée à fournir de l'information à la communauté de l'Internet. Cette note ne spécifie en aucune manière un standard de l'Internet. La diffusion de cette note peut se faire sans restriction.

Résumé

Ce document présente un ensemble minimum de règles d'étiquette en matière de réseau (la Netiquette) que les institutions peuvent utiliser et adapter pour leur propre usage. Comme tel, il est délibérément écrit sous forme de liste, de manière à en rendre l'adaptation plus aisée et rendre facile (ou plus facile) la recherche d'un élément donné. Il convient aussi comme ensemble minimum de lignes de conduite pour les personnes, tant les utilisateurs que les gestionnaires. Cette note est l'oeuvre du groupe de travail Responsible Use of the Network (RUN) de l'IETF.

1. Introduction

Dans le passé, la population des gens qui utilisaient l'Internet avaient "grandi" avec l'Internet, étaient techniquement attentifs et comprenaient la nature du transport et des protocoles. Aujourd'hui, la communauté des utilisateurs de l'Internet compte des gens qui sont nouveaux dans cet environnement. Ces "Bleus" ne sont pas au courant de la culture et n'ont plus besoin de connaître le mode de transport et les protocoles. Afin d'amener rapidement ces nouveaux utilisateurs à la culture de l'Internet, ce guide présente un ensemble minimum de règles que les institutions et les personnes peuvent utiliser et adapter pour leur propre usage. Les personnes tiendront compte que, quelque soit leur fournisseur d'accès à l'Internet, que ce soit par un fournisseur de service Internet via une identification privée, une identification comme étudiant dans une université ou comme membre d'une société, ces organismes ont des règles concernant la propriété du courrier et des fichiers, concernant ce qu'il est approprié de poster ou d'envoyer et comment se présenter soi-même. Veillez à vérifier les règles de conduite particulières auprès des autorités locales.

Ce document est organisé en trois parties :

Enfin, une bibliographie choisie peut servir de référence.

2. Communication de personne à personne (courrier électronique, talk)

Considérons la communication de personne à personne comme celle dans laquelle une personne communique avec une autre, comme dans un face-à-face : un dialogue. En général, les règles de courtoisie habituelle dans les rapports entre les gens devraient être de mise en toute circonstance et sur l'Internet, c'est doublement important là où, par exemple, l'expression corporelle et le ton de la voix doivent être déduits. Pour plus d'information concernant la Netiquette en matière de communication par courrier électronique et talk, voyez les références [1, 23, 25, 27] dans la bibliographie choisie.

2.1 Règles pour l'utilisateur

2.1.1 Courrier électronique
2.1.2 talk
Talk est un ensemble de protocoles qui permet à deux personnes de tenir un dialogue interactif via ordinateurs.

2.2 Règles pour le gestionnaire

3. Communication d'une personne à plusieurs (listes de distribution, Nouvelles)

Chaque fois que vous vous engagez dans la communication d'une personne à plusieurs, toutes les règles relatives au courrier sont d'application aussi. Après tout, communiquer avec plusieurs personnes via le courrier électronique ou en postant, est assez semblable à communiquer avec une personne, avec l'exception qu'il est possible d'offenser un bien plus grand nombre de gens qu'avec la communication de personne à personne. Il est donc fort important d'en savoir autant que possible à propos de l'audience de votre message.

3.1 Règles pour l'utilisateur

3.1.1 Règles générales pour les listes de distribution et les Nouvelles
3.1.2 Règles pour les listes de distribution
Il y a différentes manières de trouver de l'information à propos de quelles listes existent sur l'Internet et comment les joindre. Assurez-vous de comprendre la politique de votre institution concernant l'abonnement et l'envoi à ces listes. En général, il vaut toujours mieux chercher d'abord dans les ressources locales avant d'essayer de trouver de l'information via l'Internet. Néanmoins, il y a un ensemble de documents postés régulièrement dans news.answers et qui reprennent les listes de distribution l'Internet et expliquent comment s'y abonner. Cela constitue une ressource inestimable pour trouver des listes sur tout sujet. Voyez aussi les références [9, 13, 15] dans la bibliographie choisie.
3.1.3 Règles pour les Nouvelles
Les Nouvelles forment un système distribué globalement et qui permet à des gens de communiquer sur des sujets d'intérêt particulier. Elles sont divisées en hiérarchies dont les principales sont : sci - sujets liés aux sciences; comp - sujets liés aux ordinateurs; news - pour les discussions en rapport avec le système des Nouvelles lui-même; rec - activités récréatives; soc - sujets de société; talk - discussions verbeuses et sans fin; biz - sujets liés aux affaires et alt - la hiérarchie alternative. Alt est appelé ainsi parce que la création d'un groupe alt ne se fait pas suivant la même procédure que celle d'un groupe dans les autres hiérarchies. Il y a aussi des hiérarchies régionales, des hiérarchies largement distribuées comme Bionet et votre lieu d'affaires peut aussi avoir ces propres groupes. Récemment, une hiérarchie "humanities" a été ajoutée et, comme vont les choses, il est vraisemblable que d'autres vont s'ajouter encore. Pour plus de discussions sur les Nouvelles, voyez les références [2, 8, 22, 23] dans la bibliographie choisie.

3.2 Règles pour le gestionnaire

3.2.1 Règles générales
3.2.2 Listes de distribution
3.2.3. Nouvelles

3.3 Règles pour le modérateur

3.3.1 Règles générales

4. Services d'information (Gopher, Wais, WWW, FTP, telnet)

Dans l'histoire récente de l'Internet, le Réseau a explosé avec de nouveaux et divers services d'information. Gopher, Wais, World Wide Web (WWW), Multi-User Dimensions (MUD), Multi-User Dimensions qui sont Orientés Objet (MOO) sont quelques uns de ces nouveaux espaces. Bien que la possibilité de trouver de l'information croît de manière explosive, "Caveat Emptor" reste de rigueur. Pour plus d'information concernant ces services, voyez les références [14, 28] dans la bibliographie choisie.

4.1 Règles pour l'utilisateur

4.1.1. Règles générales
4.1.2 Règles pour les services interactifs en temps réel (MUD, MOO, IRC)

4.2 Règles pour l'administrateur

4.2.1 Règles générales

5. Bibliographie choisie

Cette bibliographie a été utilisée tant pour rassembler la majeure partie de l'information présentée dans les parties ci-dessus, qu'en tant que référence générale. Les éléments qui n'ont pas été trouvés spécifiquement dans ces travaux, sont issus de l'expérience du groupe de travail RUN de l'IETF.
  1. Angell, D., and B. Heslop, "The Elements of E-mail Style", New York: Addison-Wesley, 1994.
  2. "Answers to Frequently Asked Questions about Usenet" Original author: <jerry@eagle.UUCP> (Jerry Schwarz) Maintained by: <netannounce@deshaw.com> (Mark Moraes) Archive-name: usenet-faq/part1
  3. Cerf, V., "Guidelines for Conduct on and Use of Internet", at: <URL:http://www.isoc.org/proceedings/conduct/cerf-Aug-draft.html>
  4. Dern, D., "Internet Guide for New Users", New York: McGraw-Hill, 1994.
  5. "Emily Postnews Answers Your Questions on Netiquette" Original author: <brad@looking.on.ca> (Brad Templeton) Maintained by: <netannounce@deshaw.com> (Mark Moraes) Archive-name: emily-postnews/part1
  6. Gaffin, A., "Everybody's Guide to Internet", Cambridge, Mass., MIT Press, 1994.
  7. "Guidelines for Responsible Use of Internet" from the US house of Representatives gopher, at: <URL:gopher://gopher.house.gov:70/OF-1:208:Internet Etiquette>
  8. How to find the right place to post (FAQ) by <buglady@bronze.lcs.mit.edu> (Aliza R. Panitz) Archive-name: finding-groups/general
  9. Hambridge, S., and J. Sedayao, "Horses and Barn Doors: Evolution of Corporate Guidelines for Internet Usage", LISA VII, Usenix, November 1-5, 1993, pp. 9-16. <URL:ftp://ftp.intel.com/pub/papers/horses.ps> or <...horses.ascii>
  10. Heslop, B., and D. Angell, "The Instant Internet guide : Hands-on Global Networking", Reading, Mass., Addison-Wesley, 1994.
  11. Horwitz, S., "Internet Etiquette Tips", <ftp://ftp.temple.edu/pub/info/help-net/netiquette.infohn>
  12. Internet Activities Board, "Ethics and Internet", RFC 1087, IAB, January 1989. <URL:ftp://ds.internic.net/rfc/rfc1087.txt>
  13. Kehoe, B., "Zen and the Art of Internet: A Beginner's Guide", Netiquette information is spread through the chapters of this work. 3rd ed. Englewood Cliffs, NJ., Prentice-Hall, 1994.
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  15. Krol, Ed, "The Whole Internet: User's Guide and Catalog", Sebastopol, CA, O'Reilly & Associates, 1992.
  16. Lane, E. and C. Summerhill, "Internet Primer for Information Professionals: a basic guide to Internet networking technology", Westport, CT, Meckler, 1993.
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  18. Mandel, T., "Surfing the Wild Internet", SRI International Business Intelligence Program, Scan No. 2109. March, 1993. <URL:gopher://gopher.well.sf.ca.us:70/00/Communications/surf-wild>
  19. Martin, J., "There's Gold in them thar Networks! or Searching for Treasure in all the Wrong Places", FYI 10, RFC 1402, January 1993. <URL:ftp://ds.internic.net/rfc/rfc1402.txt>
  20. Pioch, N., "A Short IRC Primer", Text conversion by Owe Rasmussen. Edition 1.1b, February 28, 1993. <URL:http://www.kei.com/irc/IRCprimer1.1.txt>
  21. Polly, J., "Surfing Internet: an Introduction", Version 2.0.3. Revised May 15, 1993. <URL:gopher://nysernet.org:70/00/ftp archives/pub/resources/guides/surfing.2.0.3.txt> <URL:ftp://ftp.nysernet.org/pub/resources/guides/surfing.2.0.3.txt>
  22. "A Primer on How to Work With the Usenet Community" Original author: <chuq@apple.com> (Chuq Von Rospach) Maintained by: <netannounce@deshaw.com> (Mark Moraes) Archive-name: usenet-primer/part1
  23. Rinaldi, A., "The Net: User Guidelines and Netiquette", September 3, 1992. <URL:http://www.fau.edu/rinaldi/net/index.htm>
  24. "Rules for posting to Usenet" Original author: <spaf@cs.purdue.edu> (Gene Spafford) Maintained by: <netannounce@deshaw.com> (Mark Moraes) Archive-name: posting-rules/part1
  25. Shea, V., "Netiquette", San Francisco: Albion Books, 1994?.
  26. Strangelove, M., with A. Bosley, "How to Advertise on Internet", ISSN 1201-0758.
  27. Tenant, R., "Internet Basics", ERIC Clearinghouse of Information Resources, EDO-IR-92-7. September, 1992. <URL:gopher://nic.merit.edu:7043/00/introducing.the.internet/internet.basics.eric-digest> <URL:gopher://vega.lib.ncsu.edu:70/00/library/reference/guides/tennet>
  28. Wiggins, R., "Internet for everyone: a guide for users and providers", New York, McGraw-Hill, 1995.

6. Considérations relatives à la sécurité

Les questions de sécurité ne sont pas discutées dans cette note.

7. Adresse de l'auteur

Sally Hambridge
Intel Corporation
2880 Northwestern Parkway
SC3-15
Santa Clara, CA 95052

Phone: 408-765-2931
Fax: 408-765-3679
EMail: <sallyh@ludwig.sc.intel.com>

Dernière mise à jour : 5 janvier 2000 - Responsable : Jean-Pierre Kuypers <Kuypers@sri.ucl.ac.be>

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Glossaire

par Jean-Christophe, Fred et d'autres contributeurs

Trouvez ici les définitions des mots que vous ne connaissez pas.


Vous ne savez pas ce qu'est une compilation ? A quoi sert un module ? Ce qu'est un serveur X ? Cette rubrique est faite pour vous !
Et si vous êtes vraiment perdus, allez ici. :-)

Vous trouverez ici les termes souvent utilisés sous Linux et qui peuvent être inconnus du débutant. Je suppose que vous vous y connaissez un minimum en informatique : je ne vais pas vous expliquer ici ce qu'est un microprocesseur, une carte ethernet et autres joyeusetés non spécifiques à Linux/Unix.

Avertissement : ce glossaire est loin d'être complet. S'il vous manque un terme, cliquez sur le bouton ci-dessous !


bibliothèque
Une bibliothèque est un ensemble de fonctions regroupées entre-elles. Les bibliothèques permettent de partager des fonctions entre différents programmes ; ces programmes n'ont donc pas besoin d'inclure directement ces fonctions dans leur code. Par exemple, les bibliothèques nommées *.so de Linux sont des ensembles de fonctions partagées par les programmes et chargées une seule fois en mémoire (ce qui implique des économies de mémoire !). La fameuse bibliothèque libc contient toutes les routines de base du langage C, autrement dit du système puisque quasiment tous les programmes l'utilisent.
Par mauvaise traduction (c'est un faux-ami ;), on parle souvent de librairie (en anglais, une bibliothèque se dit library).

binaire
Le mot binaire peut recouvrir un ensemble de choses très variées. La signification première de ce mot est un système de numération n'utilisant que 2 chiffres (0 et 1) au lieu des 10 (0, 1, 2, 3, ... 9) qui nous sont habituellement nécessaires. C'est avec ce système de numération que l'ordinateur conserve ses informations. Par extension, on qualifiera de binaire toute information qui n'est compréhensible que par un ordinateur.

On dit qu'un programme est un binaire lorsqu'il a été compilé. Il est alors incompréhensible pour nous, mais exécutable par un ordinateur.

booter
On dit qu'un ordinateur boote, ou plutôt démarre en bon français, lorsqu'il charge le BIOS puis le système d'exploitation.

code source
C'est un fichier texte, éditable dans n'importe quel éditeur de texte (emacs, vi, etc.), et qui dans un certain langage, décrit un programme. Le noyau de Linux est disponible sous forme de source, ainsi que tous les logiciels dits "libres", ce qui permet à tout un chacun de modifier et d'améliorer ces logiciels, en diffusant les améliorations qui ont été apportées.

compiler
Compiler, c'est transformer un code source en fichier binaire, directement exécutable par le noyau de Linux. Le compilateur est le programme qui réalise cette opération. La "compilation croisée" (cross compilation en anglais) est le fait de compiler pour une architecture différente (i.e. microprocesseur différent par exemple) que celle de la machine qui compile.
Compiler c'est aussi regrouper par exemple des morceaux de musique, des mp3/ogg sur un même CD, etc.

console
Un shell, autrement nommé xterm, console, terminal, etc. est une fenêtre dans laquelle vous disposez d'une invite de commandes (ou prompt) et où vous pouvez taper... des commandes. Cela ressemble au mode DOS des systèmes d'exploitation Microsoft, mais en bien plus puissant. (Voir l'article sur le shell).
Le shell est constitué d'un programme, qui attend vos commandes, et les interprète et exécute. Plusieurs shells existent : bash, tcsh, ksh, ash, sh, csh... le plus utilisé étant le bash.
On parle également de consoles virtuelles : dans une installation Linux classique, vous disposez en général de 12 consoles virtuelles, accessibles par la combinaison de touches [Control]-[Alt]-[Fn] où [Fn] est l'une des 12 touches de fonction. Les 6 premières consoles (F1 à F6) sont en général des consoles texte, sur lesquelles vous pouvez vous connecter, et disposer alors d'un shell ; la console n°7 (F7) correspond en général à la console graphique X Window. Les autres consoles virtuelles peuvent être utilisées pour d'autres besoins, comme afficher des messages système, pour le démarrage/arrêt du systême, etc.

déboguage
phase dans le developpement d'une application où l'on va chercher à résoudre les problèmes d'exécution, c'est en fait une phase de résolution des problèmes d'un programme.

distribution
Une distribution (distro ou distrib en langage courant) c'est l'ensemble de Linux (qui à proprement parler n'est que le noyau du système d'exploitation), et de nombreux programmes qui forment un système d'exploitation complet, de la ligne de commande à l'environnement graphique. Les distributions les plus connues sont Red Hat, Mandrake, SuSE, Debian, Slackware, etc.

driver
Un 'driver' ou 'pilote' est un logiciel particulier qui ne sert qu'à une seule chose : permettre à votre système de 'communiquer' (ie: échanger des informations) avec un périphérique particulier. Avec Linux il existe deux types de drivers :

éditeur de texte
Un éditeur de texte est un logiciel vous permettant de visualiser, modifier, enregistrer tout fichier au format texte. Par exemple vi, emacs, xedit, kedit, gnotepad sont de tels programmes.
Remarque : la plupart des fichiers de configuration sous Linux sont des fichiers texte. Avouez que ça simplifie la vie !

émulateur
Un émulateur est un logiciel qui permet de faire tourner un programme sur une autre plate-forme que celle pour laquelle il a été prévu. Par exemple, avec les émulateurs adéquats, vous pouvez faire tourner des programmes d'Amiga, C64, TO7... sur un PC. Des émulateurs existent qui vous permettent de faire tourner presque n'importe quoi sur n'importe quelle plate-forme. FreeMWare (maintenant Plex86), clone du produit commercial VMWare, est un émulateur un peu particulier qui émule un PC sur un PC. Cela permet par exemple de faire tourner MS Windows sous Linux. Sur Macintosh, VirtualPC (commercial), permet lui aussi aussi de faire tourner MS Windows sous MacOS. Mac On Linux (MOL) permet de lancer des applications MacOS depuis Linux sur un Apple. Bochs est un émulateur sous Linux permettant de faire tourner du code x86 sur d'autres architectures (PowerPC, etc.). Enfin, Wine, dont l'acronyme signifie "Wine Is Not an Emulator", est particulier, car il n'émule pas une machine comme le fait Plex86, mais est une réimplémentation des appels système de Windows sous Linux. C'est un émulateur en ce sens qu'il permet bien de faire tourner des programmes Windows sous Linux, mais ce n'est pas que ça, car il fournit aussi une librairie, la winelib, qui facilite le portage d'applications Windows sous Linux. Certains émulateurs utilisent aussi cette approche, comme UltraHLE (émulateur de la console Nintendo 64).

environnement de bureau
La frontière entre gestionnaire de fenêtres (ou window manager) et environnement de bureau (ou desktop environment) n'est pas toujours très précise.
Les gestionnaires de fenêtres sont des environnements simples, alors que les DE comme KDE, Gnome et récemment Xfce sont à l'autre bout de l'échelle de la taille et de la complexité. Ils peuvent fournir leur propre display manager et window manager, et peuvent parfois utiliser un WM alternatif (comme Gnome, qui livré avec Enligtment s'accomode très bien de le remplacer par WindowMaker). Les DE fournissent des tas de logiciels qui s'intègrent bien à l'environnement, au premier rang desquels les gestionnaires de fichiers, les panneaux de configuration, les navigateurs internet, les editeurs de texte et d'images, les jeux (ah ! Une petite partie de démineur sous KDE, ça me manquait :), et même des suites bureautiques, comme KOffice de KDE.
En bref, les DE essaient de vous donner au moins la même chose que Windows lorsque vous venez de l'installer (et beaucoup plus puisqu'il existe des tas d'applications pour chaque DE).

firewall
Un firewall (mur pare feu) est un équipement placé en entrée d'un réseau permettant de le protéger (lorsqu'il est bien configuré ;) d'intrusions extérieures. Pour des configurations 'domestiques' le firewall est souvent un logiciel tournant sur le même ordinateur que celui qui sert à se connecter à internet.

firmware
Le firmware est le programme qui sert à faire le lien entre un périphérique évolué (disque dur, graveur, scanner, modem adsl) et votre ordinateur. C'est un programme écrit dans le langage que comprend l'électronique du périphérique. On peut comparer le firmware d'un périphérique au BIOS d'un ordinateur. C'est lui qui se charge de l'initialisation du périphérique et qui réçoit les ordres des programmes plus évolués.

fonte
Une fonte de caractères est la définition de la forme de tous les caractères que vous pouvez afficher à l'écran, sur une imprimante, etc. Par exemple, Times, Courier sont des fontes. On utilise aussi l'anglicisme "police".

front-end
Un front-end est une interface graphique permettant d'utiliser "à la souris" des programmes en mode console (ou back-end) : le front-end définit, d'après les informations que vous avez entrées dans l'interface, la ligne de commande à lancer afin d'effectuer l'action voulue.
Quelques exemples : gcombust est un front end à mkisofs/cdrecord pour graver des CD ; grip est un frontend permettant d'encoder des CD audio en mp3 ou ogg, etc.

gestionnaire d'écran
Lorsque vous lancez votre ordinateur sous Linux, si vous avez choisi le mode de démarrage graphique, vous arrivez sous X sur un écran vous permettant de saisir votre username et votre mot de passe. C'est le gestionnaire d'écran (en anglais display manager, ou DM). Le DM de base s'appelle XDM ou X Display Manager. Il est livré avec le serveur X. KDE ou Gnome proposent leurs propres DM, respectivement KDM et GDM, qui ont le même look que l'environnement d'où ils sont tirés. On l'appelle aussi parfois "bannière de login" ou "bannière de connexion".
Lorsque vous vous connectez, le DM "disparaît" pour laisser la place à un gestionnaire de fenêtre (fvwm2, etc.) ou à un environnement de bureau (Gnome, KDE...). Lorsque vous quitterez ce client X, le système redémarrera le DM.

gestionnaire de fenêtres
La frontière entre gestionnaire de fenêtres (ou window manager) et environnement de bureau (ou desktop environment) n'est pas toujours très précise. En général, le gestionnaire de fenêtres est le client X qui possède les fenêtres et les gère (barre de titre, encadrement, déplacement, changement de taille, etc.). Les applications, quant à elles, possèdent l'intérieur de la fenêtre ; c'est elles qui créent les fenêtres, en gèrent le contenu ainsi que l'interaction avec ce contenu.
Il est ainsi possible de changer de WM, et de voir toute l'apparence de tout l'écran changer complètement. Quelques gestionnaires de fenêtres : KWM le WM de KDE, Enlightenment, WindowMaker, fvwm et toutes ses déclinaisons, twm l'ancêtre, olwm, etc.

IDS
Un detecteur d'intrusion est un programme qui suit le traffic de votre réseau à la recherche de tentatives d'intrusions. Il peut prévenir l'administrateur du système dès qu'une telle intrusion a lieu. On peut ou pas le coupler à un mur pare-feu.

langage
En informatique, le langage c'est la façon dont vous allez parler à la machine pour qu'elle fasse ce que vous souhaitez. Les langages de bas niveau sont le binaire (directement compris par le microprocesseur, mais qui peut vous conduire à l'hôpital psychiatrique), et l'assembleur, qui se compose de mnémoniques qui se traduisent directement en binaire. Sous Linux, la plupart des logiciels, et le noyau lui-même sont programmés dans un langage de plus haut niveau très populaire aujourd'hui : le langage C. L'évolution du C vers l'objet (manière différente de représenter les choses, où données et programme ne font plus qu'un) est le C++, utilisé pour programmer KDE. D'autres langages utilisés aujourd'hui sont Java, Pascal, Fortran, Cobol. Ces langages, ainsi que le C, doivent passer par une phase de compilation avant d'être compris par la machine.
Il existe également des langages qui n'ont pas besoin de compilation, car ils sont en réalité composés d'instructions lues et interprétées par un logiciel. Ce sont les langages interprétés ou langages de scripts. On compte parmi eux le célèbre PHP, Tcl/Tk, et les langages des shells (sh, csh, etc.).
Il existe un troisième type de langage : ceux qui compilent le code juste avant de l'executer. Ces langages combinent en parti le meilleur des deux mondes : rapidité et souplesse. Perl et Java peuvent fonctionner de cette manière.

libre
Un logiciel libre est distribué avec son code source, que vous pouvez modifier et/ou redistribuer selon les termes d'une license comme la Gnu Public License (GPL), ou une license de type BSD. C'est le principe de développement de Linux et de la majorité (sinon toutes) des applications livrées dans les distributions de Linux.
A noter que libre ne signifie pas forcément gratuit, et vice versa.
Pour plus d'informations sur les concepts du logiciel libre, lisez cet article.

lien symbolique
1. Le lien symbolique est un concept Unix. Un fichier ou un répertoire se situe dans un et un seul répertoire. Grâce au lien symbolique, vous pouvez donner le don d'ubiquité à un fichier ou un répertoire. Le fichier/répertoire peut ainsi apparaître à différents endroits dans l'arborescence. Attention, ce n'est pas une copie, mais bel et bien un même fichier qui apparaît à plusieurs endroits. On peut comparer le lien symbolique à un synonyme.
Par exemple, le lien /usr/include/X11 pointe vers ../X11R6/include/X11, ce qui signifie que lorsque vous vous rendez dans le "répertoire" /usr/include/X11, vous êtes en fait dans /usr/X11R6/include/X11. De même, le lien /dev/mouse pointe vers le "vrai" périphérique de votre souris, par exemple /dev/ttyS0.
Pour créer un lien symbolique, utilisez la commande "ln -s". Par exemple, "ln -s /dev/ttyS1 /dev/modem" vous permettra d'utiliser le périphérique /dev/modem dans vos applications et de ne plus vous soucier de savoir sur quel port série il est connecté.
2. Autre signification : on parle aussi de "lien hypertexte" (ou lien tout court) pour désigner une zone active sur une page web, qui renvoie sur une autre page.

login
Le login est l'action de se connecter (en anglais : to log in) à un système, le logout celle de se déconnecter.

modem
Un modem est un périphérique particulier dont le l'objet est de transformer (on devrait dire moduler) le signal numérique en provenance de l'ordinateur auquel il se trouve branché, en un signal analogique capable de se déplacer sur une ligne téléphonique. Il fait aussi l'opération inverse (on dit démoduler). En utilisant un tel périphérique deux ordinateurs distants de plusieurs milliers de kilomètres peuvent communiquer entre eux.
On distingue actuellement trois catégories principales de modems : ceux qui permettent de se connecter via RTC (téléphone classique), via ISDN (ou Numéris) ou via ADSL.
Remarque : vous entendrez peut-être parler de winmodems ou linmodems. Ce sont des modems particuliers nécessitant un driver spécifique pour fonctionner (voir l'entrée winmodem du glossaire).

noyau
Le noyau (ou kernel) de Linux est le logiciel de base qui permet de démarrer l'ordinateur, de gérer les périphériques, directement ou par l'intermédiaire de modules, de gérer les tâches et de leur partager le temps machine afin de réaliser ce qu'on appelle un fonctionnement multitâche, ou plusieurs applications s'exécutent simultanément. Le noyau comprend toute la couche réseau de Linux, les interfaces POSIX (norme unifiant les appels système, permettant ainsi à des programmes d'être facilement portés sur d'autres systèmes d'exploitation). Le noyau sait gérer de nombreux systèmes de fichiers, comprend de nombreux drivers, et bien d'autres choses encore.
Le noyau est disponible sous forme de source, et on peut le compiler après l'avoir configuré pour répondre à ses besoins.
Étymologiquement parlant, "Linux" est juste le nom du noyau du système d'exploitation, mais on a tendance par abus de langage à utiliser "Linux" pour désigner l'ensemble de Linux, du serveur X et des nombreuses applications. La majorité des applications de base livrées avec Linux font partie du projet GNU (acronyme récursif signifiant GNU is Not Unix). On devrait donc parler de GNU/Linux.

page de man
man est le manuel de Linux (et des Unixes en général). Il se consulte en mode texte, par la commande man suivie du nom de la commande sur laquelle on veut avoir de l'aide. Par exemple, pour savoir comment fonctionne le man, "man man" est la commande appropriée. "man ps" vous donnera toutes les informations sur le fonctionnement de ps, etc. Vous pouvez aussi consulter le man en mode graphique, avec xman, ou dans les environnements de bureau comme KDE en tapant l'URL man:la_commande (ex : man:ps).

paquet
Un paquet (package en anglais) est un fichier qui contient un programme à installer ainsi que les informations nécessaires à son foncitonnement, son installation, sa désinstallation éventuelle. Il existe plusieurs types de paquets : ceux de la distribution Debian sont terminés par .deb, ceux de la Red Hat, de la Mandrake ou de la SuSE sont terminés par .rpm, ceux de la Slackware par .tgz. Certains logiciels sont fournis sous la forme de paquets source : ils se terminent soit par .src.rpm, soit par .tar.gz, il vous faudra compiler de tels paquets avant de pouvoir les utiliser.

partition
Pour utiliser certains media comme les disques durs, on a besoin de les structurer, de les découper en gros sous-ensembles : les partitions. Chaque partition est ensuite elle-même structurée par un système de fichiers. Découper un disque dur en plusieurs partitions permet par exemple d'y faire coexister deux systèmes d'exploitation différents, comme Windows et Linux, qui utilisent des systèmes de fichiers différents (voir la rubrique installation pour le partitionnement pour Linux).

path
Le path ou "chemin de recherche" est l'ensemble des répertoires dans lesquels va rechercher un exécutable (/bin, /usr/bin, etc.). Lorsque vous lancez un programme (nommé par exemple test), le système va parcourir ces répertoires, jusqu'à trouver /usr/bin/test par exemple, puis lire le fichier et l'exécuter. Le path se matérialise sous la forme d'une variable d'environnement nommée $PATH contenant la liste des différents répertoires, séparés par ':'. Par exemple : $PATH=/bin:/usr/bin.

périphérique
Un périphérique est un matériel qui doit communiquer avec votre ordinateur, par exemple : une imprimante, un modem, un scanner, une souris, un clavier sont des périphériques.

point de montage
Sous Unix, les systèmes de fichiers, qu'ils se trouvent sur une partition d'un disque dur, une disquette, un CD-ROM, un ZIP... sont attachés à des répertoires particuliers de l'arborescence appelés "points de montage". C'est ce qu'on appelle "monter une partition, un disque, un CD-ROM, etc.". Le point de montage est un simple répertoire, vide avant le montage, et qui après le montage, représente le contenu de la partition qui y est montée. On n'accède pas à la disquette via une "lettre" désignant un "lecteur", comme le A: de DOS, mais à travers un répertoire, comme /floppy.
Par exemple, supposons que nous ayons créé une partition /dev/hda2 (premier disque IDE, 2ème partition) pour contenir le système. On montera cette partition (automatiquement, heureusement !) dans le répertoire racine /. Si la partition /dev/hda3 est destinée à contenir les données utilisateur, on la montera dans le point de montage (=répertoire) /home. On verra le contenu de cette partition dans le répertoire /home comme si c'était n'importe quel autre répertoire, alors que physiquement les données sont sur une autre partition voire un autre disque.
De même, pour accéder à la disquette, on montera le périphérique /dev/fd0 dans le point de montage /mnt/floppy ou /floppy (selon la distribution) et pour accéder au CD-ROM, on montera le périphérique /dev/cdrom dans le point de montage /mnt/cdrom ou /cdrom.

process id
Linux est un système d'exploitation multitâches, ce qui signifie que plusieurs programmes (qui peuvent être à la fois des applications utilisateur ou des tâches système) peuvent tourner en même temps. Les PID sont des numéros entiers assignés par le noyau qui permettent d'identifier et de suivre et de communiquer avec ces programmes. Chaque PID est unique.
Afin de trouver le PID d'un programme, vous pouvez utiliser des applications graphiques, comme ktop ou kpm sous KDE. En mode texte, la commande ps vous permettra de lister les informations sur les processus, dont le PID. La commande top présente une vue permettant de classer les processus, par exemple par consommation CPU décroissante. Consultez les pages de man de ps et de top.

processus
Tout programme tournant sous Linux est un processus, qu'il s'agisse d'une application utilisateur ou de tâches système.

programme
Un logiciel (ou programme, ou application...) est un ensemble d'instructions élémentaires (afficher quelque chose à l'écran, faire une opération mathématique - addition par exemple, imprimer un mot, afficher un dessin, etc.) réunies de manière relativement complexe (on parle d'algorithme) capable de faire des choses complexes (mettre en page un document, vous permettre de tuer des petits hommes verts virtuels, etc.).

root
L'utilisateur root est le super utilisateur, l'administrateur d'un système Linux (et Unix en général).
Habituellement, on ne travaille sous cet utilisateur que pour les tâches d'administration de la machine. Il est recommandé de créer au moins un utilisateur normal, sous lequel on fera tout le reste (bureautique, internet, jeux, etc.).
Pour se loguer en root, la façon recommandée, pour des questions de sécurité, est de se loguer d'abord sous un 'user' normal, puis dans une console texte, de taper la commande 'su -', puis le mot de passe du root. On obtient ainsi un 'prompt' appartenant au root.

script

Un script est un (souvent petit) programme écrit dans un langage interprété. A la différence des programmes écrits en C ou en C++ (ou autre langage compilé), les scripts sont traduits en langage machine au fur et à mesure de leur exécution. Ils sont en général plus lents à exécuter, mais aussi plus faciles à écrire.

Les langages utilisés pour écrire un script sont (liste non exhaustive) : bash, perl, php, python...

Un script s'exécute comme tous les programmes en lui donnant les droits d'exécution et on l'appelant par son nom, ou en lançant l'interpréteur avec le script en paramètre.



serveur de fonte
C'est un programme à qui le serveur X s'adresse pour calculer l'image des fontes demandées par les clients graphiques (les applications tournant sous X Window). Le serveur de fontes, comme tous les programmes sous X Window, bénéficie d'une interface réseau. Ainsi il suffit de faire tourner un seul serveur de fontes sur un seul ordinateur sur votre réseau, les autres pouvant s'en servir comme point central pour récupérer les fontes.

serveur de noms
Le DNS (Domain Name Server ou Serveur de noms de domaine) est un serveur qui offre le service permettant d'associer une adresse IP (adresse d'un ordinateur, numérique de la forme 123.456.144.12) à un nom plus facilement mémorisable, comme lea-linux.org.

swap
Le swap est la mémoire virtuelle de Linux : lorsque toute la mémoire vive (RAM) est remplie, Linux, comme tout système d'exploitation, simule de la mémoire vive sur le disque dur : on dit qu'il swappe car il échange (to swap en anglais) des informations entre la mémoire vive et le disque dur.

système d'exploitation
Un système d'exploitation (en anglais Operating System ou OS) est une interface entre le matériel et les logiciels applicatifs. Par extension, on considère souvent que c'est aussi ensemble de logiciels permettant la communisation entre un ordinateur et les utilisateurs de cet ordinateur (cette définition a été introduite par Windows qui comporte toutes les couches, jusqu'à la couche applicative). Il doit permettre un certain nombre d'opérations de base (comme : fournir une 'abstraction' du concept de fichier, permettre de créer des fichiers, de les copier, de les effacer, etc., permettre de lancer un logiciel, de le terminer pour passer à autre chose...).
Avec l'arrivée d'ordinateurs de plus en plus puissants, les systèmes d'exploitation comme Windows sont devenus des usines à gaz capable de remplir les fonctions les plus hétéroclites (comme afficher des fenêtres ;-). Mais ce faisant ils ne remplissent plus très bien leurs fonctions de bases de manière satisfaisante (sans en occassionner leur perte par exemple), et cela nuit à leur stabilité.
Linux est un système d'exploitation relativement basique (capable de multi-tâche quand même) et très robuste. Il n'accomplit que des fonctions basiques mais il le fait bien et laisse les tâches plus complexes à d'autres logiciels (X Window pour l' environnement de bureau, Apache pour le serveur Web etc.). La division des tâche rendant la recherche et l'élimination des problèmes beaucoup plus simples.

système de fichier
C'est la façon dont les données sont organisées sur une partition , une disquette, un ZIP, etc. Linux possède ses propres FS, comme ext2, ext3, reiser fs, minix... et il gère une multitude de systèmes de fichiers provenant d'autres architectures, dont FAT, VFAT (i.e. FAT32) (les systèmes de fichiers de DOS/Windows), Amiga Fast File System, OS/2 HPFS, ISO 9660 (CDROM) avec les extensions "noms longs" Joliet de Microsoft et Rock Ridge, NTFS (Windows NT, uniquement en lecture à l'heure actuelle), NFS (file system réseau), SMBFS (disques Windows partagés), etc.
Un système de fichiers est dit « journalisé » lorsqu'il conserve sur le disque la trace (le journal) des opérations à réaliser, et les écrit ensuite sur le disque. De tels systèmes de fichiers (ex : ext3 ou reiserfs mais aussi ntfs) sont plus tolérants aux crashs du système, car ils conservent ainsi l'intégrité du système de fichiers (plus besoin de fsck ou de scandisk lors du redémarrage). Certains de ces systèmes de fichiers sont aussi capables de conserver l'intégrité des fichiers eux-même (support des « transactions »), au prix d'une dégradation des performances (chaque écriture doit se faire plusieurs fois).

Unix
Unix est une famille de systèmes d'exploitation, dont Linux s'inspire et reprend la philosophie.
D'autres Unixes sont : BSD et ses déclinaisons, Digital Unix, AIX d'IBM, Solaris de Sun, HPUX de Hewlett Packard, etc. Les Unix sont faits de telle manière que les programmes sont censés être "portables" entre deux unixes différents, c'est à dire qu'il suffit de compiler le code source d'un programme pour le faire tourner sur n'importe quelle architecture utilisant un système d'exploitation Unix. Dans la réalité, chaque constructeur a ajouté ses propres extensions (tiens comme c'est bizarre :) et il faut toujours adapter les logiciels.
Cependant, grâce à la norme POSIX - que respecte Linux, les adaptations sont aujourd'hui relativement mineures pour porter un logiciel d'un Unix conforme à POSIX à un autre.

winmodem
On appelle "winmodems" les modems qui ont besoin d'un driver spécifique fonctionnant sous Windows afin de fonctionner. Ces modems n'implémentent pas toute la logique de communication dans le modem, c'est le micro-processeur de l'ordinateur qui fait le travail via le driver spécifique. Ils se présentent en général sous la forme de modems internes au format carte PCI. Ces modems ne sont généralement pas supportés sous Linux car les fabricants refusent souvent de donner les spécifications du matériel, voire empêchent le développement de tels drivers par des programmeurs tiers. Cependant, des efforts ont récemment été faits afin de faire fonctionner de tels modems sous Linux : voir le site www.linmodems.org.
Remarque : le terme "winmodem" est une marque déposée de USRobotics (3Com). On utilise ce terme par abus de langage pour désigner tous les modems fonctionnant sur le même principe, décrit ci-dessus. On parle également de "linmodem" par analogie avec Linux.

X Window
C'est le sous-système graphique de Linux. X Window n'est pas seulement un driver pour la carte vidéo, c'est aussi une interface (API) pour les applications, afin qu'elles affichent à l'écran et reçoivent l'entrée du clavier et de la souris.
X est aussi un serveur réseau, c'est à dire qu'il peut également offrir ses services à travers un réseau, ce qui permet d'afficher sur un écran une application qui s'exécute sur une autre machine, même si les deux architectures sont complètement différentes. C'est pourquoi on parle de serveur X pour désigner le sous-système graphique. Le système X Window tourne sur quasiment tous les Unix, et a même été porté sous Windows ou OS/2. Quasiment tous les logiciels graphiques sous Linux utilisent X, vous pouvez donc les faire fonctionner à travers un réseau comme décrit ci-dessus.
L'utilisateur n'interagit pas directement avec X, mais plutôt avec ce qu'on appelle des clients X (par opposition au serveur X). Vous utilisez sans doute des clients comme un Gestionnaire de fenêtres (window manager), ou un Environnement de bureau (desktop environment) comme KDE ou Gnome. Pour vous connecter, peut-être utilisez vous aussi un Display manager, comme KDM ou XDM. Au dessus de ces clients se trouvent les applications.
Le système X Window (ou X Window system, ou X Window, ou encore X) est une marque déposée du X Consortium. Les serveurs X libres distribués avec Linux proviennent du projet XFree86.
Remarque :
En comparaison à Windows, Macintosh and so on... Dans Windows, tout est compris dans la même boîte, le sous-système graphique, l'interface graphique et des applications de base. De même pour le Mac, BeOS, etc. On ne fait pas facilement la différence entre les composants.
Dans le monde X, ce sont des composants séparés, qui pris ensemble forment l'interface graphique utilisateur. Cela semble peut-être compliqué, mais cela a un grand avantage : vous pouvez choisir chacun des composants selon votre goût et vous construire l'interface graphique qui vous plaît le plus. c'est ce qui vous permet par exemple, de remplacer le gestionnaire de fenêtre Enlightenment par WindowMaker dans l'environnement de bureau Gnome.

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