LéaBook, Chapitre :
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Tout ce qu'il faut savoir pour installer Linux.
Par Jean-Christophe sur la base du travail de Serge
Cette partie traite de la préparation que vous et votre ordinateur devrez subir avant d'installer Linux ;-)
Linux ne supporte pas tous les matériels qui existent dans le commerce ou ailleurs. La faute en revient aux constructeurs qui développent des drivers en général uniquement pour Windows. Les drivers Linux sont généralement développés par des personnes qui possèdent un matériel qu'ils souhaitent utiliser avec Linux ; cela n'est possible que si le fabricant ne garde pas secrètes les spécifications de son matériel, ce qui est malheureusement encore souvent le cas. Dans ce cas, je vous invite à boycotter et à faire boycotter ces fabricants afin de faire pression sur eux.
Prérequis :
Microprocesseur : Intel x86 à base de
microprocesseur 386 minimum (ou compatible comme AMD, CYRIX, etc.)
(Je ne traite ici que des plates-formes "compatibles IBM PC")
Il existe des versions de Linux pour le matériel plus vieux (286,
etc.), mais cela dépasse le cadre de cette rubrique.
Il existe aussi des distributions de Linux pour 680xx
(MkLinux),
PowerPC (Linux PPC, debian
PPC, Mandrake
PPC ou Gentoo
PPC), Alpha, etc.
Disque dur : prévoyez pour le système lui-même
de l'ordre de 1,5 Go pour une distribution assez récente, surtout
si vous installez X Window (le sous-système graphique de Linux) avec des
environnements de bureau de type KDE ou
Gnome (très à la mode dans
les distributions actuelles). Prévoyez aussi environ 128 Mo
supplémentaires pour le Swap (i.e. mémoire virtuelle, on en reparle
plus tard).
Avec ça, vous allez déjà pouvoir faire tourner plein de choses.
Sachez cependant que des "mini distributions" (ou parmi les
distributions "classiques", la Slackware ; parmi les distributions
light basé sur slackware, il existe
drinou-linux)
passent avec 100 ou 150 Mo de disque dur, mais
là, pas question d'avoir un système graphique (encore que ...), ni de grosses
applications de style base de données, etc.
Mémoire : prévoyez environ 128 Mo avec un
système X (ça passe avec 64 Mo, mais avec les nouveaux
environnements sous X ça risque de ramer) et plus vous en avez :
mieux c'est.
Là aussi, c'est juste une recommendation pour utiliser les logiciels
les plus courants compris dans les distributions. Maintenant, si
vous prévoyez de faire de votre serveur Linux une vraie usine à gaz
(serveur WEB, base de données SQL, proxy serveur, OpenOffice.org...),
prévoyez plus de mémoire.
Si vous avez peu de mémoire (8 à 32 Mo) vous pouvez essayer
d'installer X Window, mais sans KDE ni Gnome : utilisez plutôt quelque
chose de plus léger dans le genre de Fluxbox ou
Window Maker.
Maintenant voyons de plus près le matériel supporté. Sachez qu'une
liste assez complète se trouve dans le Hardware-HOWTO (anglais/
français) sur le site TLDP (The Linux Documentation Project
<www.tldp.org>).
En général :
Les disques durs SCSI et IDE ainsi que leurs contrôleurs sont supportés dans la plupart des cas. Pour faire fonctionner un disque Serial ATA vous risquez d'avoir quelques problèmes avec l'installation par défaut des distributions : prévoyez un disque IDE standard pour faire l'installation et vous verrez après comment installer l'éventuel driver Serial ATA.
Les cartes réseau de type compatible NE2000 ISA ou PCI, ainsi que les cartes 3COM, HP, AMD... sont très bien supportées. En fait, la très grande majorité des cartes réseau fonctionnent sous Linux sans problème.
Les modems compatibles HAYES (attention
toutefois à certains US ROBOTICS) mais évitez de
préférence les "soft-modems" qui ne marchent que sous
Windows (US Robotics Winmodem, modems internes
PCI en général). En fait, la communauté Linux a développé des
drivers pour la plupart de ces modems depuis quelques temps, cependant leur installation reste "pénible", mais c'est de moins en
moins vrai.
En bref, les modems externes sur port série ainsi que les
modems sur bus ISA sont OK, évitez les modems internes PCI
(mais vous devriez pourvoir faire fonctionner la plupart de ceux-ci
moyennant un petit investissement technique).
Les modems ADSL : ECI USB et Alcatel/Thomson SpeedTouch USB sont supportés, ainsi
que la plupart des modem BeWAN. Tous les modems ADSL Ethernet sont
supportés.
Les fournisseurs d'accès restent souvent un problème. Certains providers (AOL
pour ne pas le citer) rendent la connexion depuis Linux très
complexe, allant jusqu'à tenter de faire interdire certains
logiciels de connexion (penggy) alors qu'ils n'en fournissent pas !
Les cartes graphiques : toutes les cartes anciennes de type S3, S3 Virge, Trident, Cirrus Logic, etc. passent sans problèmes, mais attention aux dernières cartes vidéo très à la mode sous Windows... Je vous conseille si vous voulez de bonnes performances des cartes de type Matrox G200, les 3Dfx (toute génération, même la Rush est paraît-il supportée). Les cartes vidéo évoluent très vite, et peu de constructeurs font des efforts pour X... Attention donc. Pour une liste à jour, allez sur le site de XFree (voir dans les liens). Au niveau de l'accélération 3D, les cartes 3Dfx sont parfaitement supportées (voir la rubrique 3Dfx), mais XFree 4.2.x a changé la donne. La plupart des cartes NVidia fonctionnent sans problème en 2D et assez bien en 3D (pour peu que vous installiez les drivers 'closed-source' de chez NVidia). La plupart des cartes de chez ATI fonctionnent aussi en 2D (y compris les Radeon 8500, ...) et certaines sont supportées en 3D accélérée par XFree 4.3.0.
Carte série multiports.
Carte tuner TV : les cartes à base de chipset BT8xx (848, 878...) sont très bien supportées (comme la Mìro PCTV). Voir la rubrique TV. Les cartes ATI ALL in Wonder disposent aussi de drivers, voir gatos.sourceforge.net.
De plus en plus de webcams sont supportées. Les webcams philips sont supportées par un driver spécifique, et beaucoup de webcams sont prises en charge par le module OV511 ou par le module CPiA.
Scanner : évitez absolument les scanners parallèles (quoi que ca commence à bouger de ce côté-là, mais pour l'instant ils ne sont pas très bien supportés). Par contre, beaucoup de scanner SCSI fonctionnent très bien (Voir la home page de SANE pour les scanners supportés), en particulier certains scanner n'ont plus de driver pour Windows 2000 et XP mais en ont pour Linux ;-). De plus en plus de scanner USB sont également supportés.
Imprimante : évitez certaines anciennes Hewlett Packard jet d'encre qui sont en fait des win-imprimantes (ex : HP820 Cxi) ne fonctionnant que sous Windows 9x (même pas NT !). La plupart des imprimantes LASER fonctionnent très bien, mais des win-imprimantes y sont aussi apparues :-(.
Lecteur ZIP sur port parallèle, SCSI ou USB : aucun problème.
Lecteur JAZ, ZIP, de bandes, etc... SCSI : tous très bien supportés, il n'y a quasiment pas de configuration à faire.
Lecteur CD-ROM et graveur : les graveurs SCSI sont très faciles à configurer ; pour configurer un graveur IDE, allez voir la rubrique Trucs. En bref, les graveurs SCSI ou IDE fonctionnent sous Linux sans problème, les distributions récentes les configurent automatiquement et vous n'aurez aucun souci.
Les périphériques USB sont relativement bien supporté quand les constructeurs fournissent des documentations techniques. Ainsi, les souris USB, les claviers USB (même ceux ayant des touches supplémentaires, voir : LinEAK), les webcams, les modems ADSL, les appareils photos numériques, les USB-Keys, etc. sont très bien supportés, sauf exception...
Les DVD sont maintenant très bien supportés, essentiellement par plusieurs logiciels : xine, mplayer ou oggle. Les graveurs de DVD sont eux aussi assez bien supportés (de la même façon que les graveurs de CD, et par les mêmes logiciels).
Voilà, cette liste est très incomplète mais permet de débuter. Pour une liste plus complète de matériels supportés, allez voir le Hardware-HOWTO (anglais/ français) pour les matériels spécifiques.
Il y a dans les listes de distribution et sur Usenet des débats acharnés où chacun cherche à prouver que "sa" distribution est meilleure que les autres. C'est avant tout une question de goût personnel. Voici les principales distributions :
Distribution |
Commentaire |
type de
|
|
• Red-Hat |
la plus connue. Assez simple à installer pour un débutant mais pas la plus simple à maintenir à mon goût. |
rpm |
|
• Mandrake |
C'est aujourd'hui la distribution la plus utilisée sur les Desktop. C'est certainement l'un des plus faciles à installer, elle dispose d'un bon site pour avoir des correctifs, forums... et de plus elle est francisée (elle est réalisée par une société française). Vu le support qu'il y a derrière, grâce à leur site et leurs listes de diffusions, je trouve que cette distribution est un bon choix pour un débutant. De plus, cette distribution est complètement libre. |
rpm |
|
• SuSE |
très bonne distribution pour les débutants aussi (installation simple) et bon site aussi pour le support. |
rpm |
|
• Debian |
c'est vraiment LA distribution libre (elle ne comporte que des logiciels libres) et à part : le groupe de développeurs ne met à la disposition des personnes intéressées que l'image ISO de la distribution : il n'y a pas de société pour la commercialiser - et aucun impératif marketing, au contraire : la distribution sort quand les développeurs responsables du projet Debian estiment que tout est bon (ce qui donne des décalages entre ce qui était annoncé et la date réelle de sortie !). Bref, c'est une distribution très stable, mais plutôt pour les initiés. |
deb |
|
• Slackware |
je la trouve excellente ; l'installation n'est pas toute simple,
mais je trouve sa maintenance plus aisée que sur les Red-Hat. Bref,
c'est une distribution pour les initiés. Par contre, la Slackware
est souvent en retard par rapport aux autres distributions au
niveau des versions des logiciels.
|
.tar.gz |
|
• Gentoo |
C'est une distribution 'source' : on démarre avec un CD bootable en mode
texte, on lit la documentation fournie et on compile tous les outils qu'on va
utiliser. C'est une distribution qu'on choisit lorsqu'on a un peu de pratique. |
.ebuild |
|
• Il existe encore bien d'autres distributions... |
La facilité de trouver des paquets rpm milite également en faveur de Red Hat et de Mandrake, mais on trouve également tout en .tar.gz, ce qui permet d'installer tout logiciel sur toute distribution ; il suffit de le compiler si le package ne contient pas une version binaire.
Se procurer une distribution :
Si vous avez une bonne connexion au Net (ADSL, câble ou LS à votre
travail) vous pouvez télécharger une distribution complète.
Mandrake, RedHat et Debian sont disponibles en image
ISO (un seul fichier d'environ 700 Mo qu'il suffit ensuite de
graver sur un CD).
Si vous souhaitez/devez acheter une distribution, vous la trouverez
dans les
Débuter :
Si vous commencez avec Linux, je vous conseille de choisir Mandrake
ou SuSE, ou mieux : commencez par tester Linux avec le Live-CD de
Knoppix : c'est une distribution
qui est conçue pour fonctionner depuis le CD, sans s'installer sur le disque dur. Pour tester Linux en grandeur nature sur votre matériel, c'est l'idéal.
Je ne vais pas vous décrire toute la procédure d'installation, mais vous donner des conseils utiles, avec un peu d'explications. Le installation-HOWTO (anglais/ français) ou le Guide d'installation et de démarrage (en anglais) sont là pour ça, les docs des distribs et des centaines d'autres sites aussi.
Le système de fichiers (ou File System ou FS), c'est la façon dont le système d'exploitation structure les données sur le disque dur.
Comme tout système d'exploitation, Linux dispose de ses propres systèmes de fichiers :
EXT2FS (ou ext2) : c'est le système de fichiers historique de Linux, il n'est pas forcément le meilleur choix car, n'étant pas journalisé, si vous éteignez mal votre ordinateur, linux prendra beaucoup de temps pour tester les disques durs (de la même manière que le scandisk de Microsoft).
EXT3FS (ou ext3) : c'est l'évolution logique du ext2. Il présente l'avantage d'être compatible avec l'ext2 tout en étant journalisé. Il n'implémente toute fois pas les toutes dernières innovations en matière de journalisation. Utilisez ce système de fichiers si vous comptez pouvoir relire des informations depuis votre windows.
REISERFS : c'est un système de fichiers journalisé. C'est un bon choix. Il est réimplémenté à partir de zéro et bénéficie de beaucoup d'innovations.
Il en existe d'autres, mais préférez-leur l'un de ceux-là, sauf si vous avez une bonne raison.
Windows utilise quant à lui un système VFAT (partitions limitées à 2 Go) ou FAT32, voire FAT (l'ancien système de fichier du DOS). Vous ne pouvez pas installer Linux sur une partition de ce type, car elles ne gèrent pas les permissions. Les dernières versions de Windows (NT, 2000 et XP) utilisent aussi le système de fichiers NTFS, mais Microsoft n'a pas fourni les spécifications techniques de ce format et Linux (ainsi que la plupart des autres systèmes d'exploitation) est incapable de le gérer correctement (prévoyez une partition en VFAT-FAT32 pour partager des informations facilement entre Linux et Windows) : Linux sait lire les informations sur une partitions NTFS mais pas en écrire (cette fonctionnalité est en cours de développement).
Tout d'abord, voyons comment Linux identifie et organise les disques durs.
Pour les disques IDE, la numérotation se fait
avec un préfixe "hd", suivi par une
lettre, "a" pour le premier IDE maître,
"b" pour le premier esclave, etc.
En résumé on a :
hda Disque maître sur le 1er contrôleur IDE
hdb Disque esclave sur le 1er contrôleur IDE
hdc Disque maître sur le 2eme contrôleur IDE
hdd Disque esclave sur le 2eme contrôleur IDE
Si vous avez d'autres contrôleurs IDE (hé oui, cela arrive !) la
numérotation se poursuit (hde, hdf, etc.).
Attention : les lecteurs de CD-ROM IDE apparaissent comme un disque
dur. Si votre CD est maître sur la deuxième nappe par exemple, il
sera nommé hdc.
Pour les disques SCSI, cette fois c'est l'ID
SCSI qui va donner la lettre, le préfixe étant
"sd".
Prenons par exemple 3 disques scsi d'id 0,1 et 3 on va avoir :
sda Disque d'ID 0
sdb Disque d'ID 1
sdd Disque d'ID 3
Attention : les lecteurs de CD-ROM SCSI, les ZIP, JAZ, etc. SCSI
ainsi que les périphériques de stockage USB (appareils photo, clefs USB...)
apparaissent comme un disque dur SCSI ; ils se nomment aussi
sdx suivant leur ID. Astuce : pour connaître la liste de vos périphériques de ce type, tapez : cdrecord -scanbus
.
Les partitions sont quant à elles représentées
par le nom du disque dur, suivi d'un chiffre représentant la
partition.
Par exemple, la première partition du premier disque IDE se nomme
hda1, de même, la troisième partition du
disque SCSI d'ID 1 se nommera sdb3.
Sous Linux, ou tout autre Unix d'ailleurs, il n'y a pas de
lettre représentant le disque dur comme le C: de
Windows/DOS.
De plus, le signe '\' est remplacé par '/' pour
séparer les répertoires.
Il y a une seule arborescence, qui débute à la "racine", notée
'/', et tous les disques durs/partitions apparaissent dans
cette arborescence avec leur contenu de façon transparente comme un
répertoire.
Les périphériques
De plus, tout périphérique est identifié à un fichier qui se trouve
dans le répertoire /dev (comme device,
périphérique en anglais). Par exemple, le disque maître du deuxième
port IDE est identifié par /dev/hdc, sa deuxième partition
par /dev/hdc2.
Le lecteur de disquette est représenté par /dev/fd0,
etc.
Les partitions / les points de montage
Les partitions que l'on va créer sur les disques durs seront
attachées à des répertoires de l'arborescence, ou "points
de montage". C'est ce qu'on appelle "monter une
partition". Le point de montage est un simple répertoire, vide
avant le montage, et qui après le montage, représente le contenu de
la partition montée.
Par exemple, supposons que nous ayons créé une partition
/dev/hda2 (premier disque IDE, 2ème partition) pour
contenir le système. On montera cette partition
(automatiquement, heureusement !) dans le répertoire racine
/. Si la partition /dev/hda3 est destinée à
contenir les données utilisateur, on la montera dans le point
de montage (=répertoire) /home. On verra le contenu
de cette partition dans le répertoire /home comme si
c'était n'importe quel autre répertoire, alors que physiquement les
données sont sur une autre partition.
De même, pour accéder à la disquette, on montera le périphérique
/dev/fd0 dans le point de montage /mnt/floppy ou
/floppy (selon la distribution) et pour accéder au CD-ROM,
on montera le périphérique /dev/cdrom dans le point de
montage /mnt/cdrom ou /cdrom.
Les répertoires standards
Linux possède des répertoires "spéciaux" à la racine (un peu comme
le C:\windows), qui sont classiques dans les systèmes Unix
et peuvent ou non représenter un point de montage pour une
partition.
On a déjà vu par exemple le répertoire spécial /dev où tous les périphériques sont répertoriés en tant que fichiers, ou encore le répertoire /home qui contient les données personnelles des utilisateurs.
Chacun des répertoires ci-dessous peut être soit un simple répertoire dans la partition racine, soit le point de montage d'une autre partition, mais dans tous les cas le résultat est le même : des fichiers dans des répertoires.
/ |
La racine du système = la base. |
/boot |
Fichiers utilisés pour booter le noyau |
/usr |
Programmes, données, accessibles par les utilisateurs et non nécessaires lors du boot |
/home |
Tous les répertoires de base des utilisateurs et de certains services comme le FTP, le serveur Web, Samba, etc. |
/dev |
Tous les périphériques |
/bin |
Programmes nécessaires au boot, et disponibles ensuite à tous les utilisateurs |
/sbin |
Programmes nécessaires au boot, disponibles au root uniquement |
/var |
Fichiers de log, spool d'impression, de mail, etc. En général, fichiers qui changent tout le temps |
/etc |
Fichiers de configuration du système |
/root |
Répertoire home de l'administrateur |
/lib |
Bibliothèques et modules (comme les DLL de Windows) nécessaires au boot |
/tmp |
Fichiers temporaires |
/mnt |
Répertoire proposé pour monter des périphériques (ou /mnt/cdrom, /mnt/floppy, /mnt/zip, etc.) |
/proc |
Fichiers d'information sur la configuration système (les fichiers sont générés dynamiquement, pas de modifications possibles). Les fichiers dans ce répertoire n'existent pas sur le disque, c'est Linux qui les crée en temps réel lorsque vous en avez besoin. |
/opt |
Dans ce répertoire (optionnel), on peut ajouter des logiciels afin qu'ils ne s'installent pas dans les répertoires système. |
Et j'en passe...
On peut installer Linux sur une partition DOS/Windows avec par
exemple Linux4win de Mandrake. Cette méthode est pratique car elle
nécessite un minimum de travail sur le système d'exploitation
d'origine (en général Windows) : Linux s'installe dans un gros
fichier sur le disque Windows.
Cependant, je vous déconseille cette méthode, à moins que vous y
soyez obligé. Un tel système est très ralenti (au moins d'un
facteur 2) et vous allez être très déçu des performances de Linux ;
de plus il arrive parfois des problèmes d'incompatibilités avec
cette méthode. Au prix où sont les disques durs aujourd'hui et vu
leur taille grandissante, vous trouverez bien de la place pour
créer des partitions Linux.
Avant de commencer l'installation, vous allez donc devoir libérer de la place pour les nouvelles partitions Linux. Si vous comptez installer Linux sur un disque vierge, pas de problème. Par contre, si vous voulez faire cohabiter Windows et Linux sur le même disque, et que Windows est déjà installé sur la totalité du disque, il va falloir arranger ça :) (à moins que vous ne vouliez réinstaller Windows de zéro).
On va devoir passer de ça :
<----------------- Windows -------------->
|==========================================| <- disque dur
à ça :
<- Windows -> <- place libre pour Linux ->
|=============|============================| <- disque dur
Alors soit vous virez tout et vous réinstallerez Windows, c'est
le plus simple évidemment,
soit vous redimensionnez votre partition Windows. Pour ce faire,
utilisez un logiciel approprié, comme FIPS (souvent sur les CD des
distributions), ou Partition
Manager (un freeware sous DOS) encore Partition Magic (produit
commercial). Pour ça, je vous renvoie à la documentation du
logiciel utilisé.
Remarque 1 : Partition Manager a l'air intéressant, il fonctionne sous DOS, est freeware, et existe en version française. Il permet de gérer les partitions, de sauver le MBR (Master Boot Record, c'est là que vient s'enregistrer LILO) dans un fichier, de le restaurer, de modifier la taille d'une partition, de la formater, etc. (Voir la page de Partition Manager.)
Remarque 2 : la distribution Mandrake est livrée avec un utilitaire de repartitionnement très performant, sachant même redimensionner les partitions au format NTFS.
Dans tous les cas, pensez à sauvegarder vos données perso !
La plupart des installations commencent de la même façon : on
crée une disquette de boot sous DOS/Windows avec l'utilitaire
"RAWRITE" (livré sur les CD des distributions), des fois même deux
disquettes (pour la Slackware) ; en général le CD de la distribution
est bootable (Mandrake par exemple) et il n'y a alors pas besoin de
disquette. Puis on boote sur la disquette ou le CD.
Ensuite on suit les indications du programme d'installation, puis
on arrive sur le partitionnement des disques (attention à la
Slackware où on n'atterrit pas sur ce point directement : après
s'être logué en root il faut taper "fdisk" AVANT
de taper "setup"). Détaillons un peu cette procédure de
partitionnement.
Pour partitionner votre disque vous allez appeler la commande fdisk suivie du nom du disque sur lequel vous voulez installer Linux, par exemple "fdisk /dev/hda". Des logiciels plus conviviaux existent comme DiskDruid (disponible lors de l'installation d'une Red Hat par exemple) ou DiskDrake de MandrakeSoft fonctionnant en mode graphique (mais il me semble qu'il nécessite que Linux soit déjà installé !).
Je vous renvoie à l'installation HOWTO (anglais/ français) pour toutes les commandes de fdisk ; les principales sont :
n Crée une partition, de type linux native (ext2fs) par défaut.
t Change le type d'une partition (83 linux native, 82 linux swap).
Dans fdisk, tapez "m", afin d'accéder à la liste de toutes les commandes possibles. C'est assez bien indiqué dans l'installation-HOWTO.
Attention : le nombre de partitions dites "primaires" est limité à 4. Ainsi, si vous souhaitez définir plus de 4 partitions sur un même disque, l'une de ces 4 partitions primaires doit être définie comme "étendue", elle contiendra alors toutes les autres partitions. Les partitions primaires sont numérotées de 1 à 4, les partitions créés à l'intérieur de la partition étendue sont numérotées à partir de 5.
Tout d'abord, une partition pour le swap. Le swap c'est la mémoire virtuelle de Linux. La taille ? Ca va dépendre de votre mémoire physique. Une partition de swap de 128Mo avec 64 ou 128 Mo de RAM physique suffit amplement pour une utilisation standard. Je vous conseille donc un swap de 128 Mo : créez sous Linux avec fdisk une partition de type 82 de 128 Mo.
Pour le reste, vous avez le choix :
La chose la plus simple est une seule partition (en plus du swap),
qui contiendra toutes les données (système & utilisateur) ;
prenez le plus de place possible (1 Go mini).
En fait, il est intéressant de créer au moins deux partitions : une
qui contiendra le système et une autre pour vos données
personnelles. Comme ça, vous pouvez réinstaller Linux et même
formater la partition système sans perdre vos données perso. Pour
la même raison, on peut pousser le raffinement jusqu'à avoir une
troisième partition afin de contenir les logiciels que vous
installerez par la suite (OpenOffice par exemple). (voir plus haut
le tableau des répertoires
standards)
À ces partitions, on attribuera des points de montage.
- C'est quoi un point de montage ?
- Ah mais vous n'avez pas lu le paragraphe précédent ? :-)
L'une des méthodes les plus utilisées, c'est de mettre le
/ sur un petit disque ou une partition, puis /usr
sur un autre disque en point de montage. Si notre système va
être un serveur avec beaucoup d'utilisateurs, qui vont avoir
beaucoup de données personnelles à stocker, on peut créer aussi un
/home en point de montage sur un autre disque. On va aussi
généralement réserver un disque ou une partition pour le répertoire
temporaire que l'on montera dans /tmp, et encore une autre
pour le /var. En fait, on ne va laisser dans le disque
contenant la racine que les informations qui bougent peu et dont le
volume augmente peu.
Ainsi on ne charge pas le disque de point de montage / des
répertoires /usr, /home, etc., ce qui permet de
facilement maintenir le système (si /home est plein, on
prend un disque + gros que l'on monte en /home et on
recopie tout dessus, ça permet de ne pas casser le reste...), etc.
Ca a plein d'avantages, je vous conseille de faire comme ça si vous
avez plusieurs disques. De plus si un disque crashe, si ce n'est
pas le disque contenant la racine /, ça permet de rebooter
quand même la machine, de travailler un minimum pour réinstaller un
disque sans à avoir à réinstaller un système de base.
Remarque : si vous installez un serveur qui sera très sollicité,
soyez généreux pour la taille du swap (2 fois la taille de la RAM
est un bon début).
Sur une machine mono-utilisateur, voire mono-disque, on peut faire une partition pour le / (mini 1Go recommandé 2Go), une pour /home et une pour le swap (128 Mo par exemple). Vous pouvez aussi éventuellement faire une partition pour /opt qui contiendra les logiciels que vous avez installés vous-même et qui ne proviennent pas de la distribution. Ca permet de mettre à jour voire de réinstaller la distribution sans trop devoir travailler derrière pour que ça fonctionne comme avant.
exemple de partionnement :
<- /dev/hda1 -> <--- /dev/hda2 (étendue) -->
(primaire) /dev/hda5 hda6 hda7
<-- Windows --> <-- / --> <- /home -> <swap> <-pt de montage
|===============|=========|===========|======| <-disque dur
2,5 Go 2,5 Go 5 Go 128 Mo
Lorsque vous disposez de beaucoup de place sur vos disques (j'ai par exemple 2 disques de 80 Go), pour une utilisation personnelle, 3 ou 4 Go suffisent pour la racine (ou alors 1 Go pour la racine et 2 Go pour /usr), gardez votre swap entre 128 et 512 Mo, et enfin, le reste pour /home (j'ai monté un de mes disques contenant une seule partition dans /mnt/data et j'y stocke mes fichiers multimédia).
Par Jean-Christophe sur la base du travail de Serge
Passons maintenant aux choses sérieuses: l'installation de Linux.
Normalement, vous devez déjà avoir lu le chapitre précédent, ou bien vous connaissez déjà les bases de Linux ! :-)
Je ne vais pas faire la liste des milliers de packages existants, je ne suis pas fou. Je vous donne juste les packages essentiels à installer car vous en aurez besoin un jour ou l'autre.
Tout ce qui est du système de base (jeu A et AP pour la Slackware),
Tout ce qui concerne le développement (jeu D pour la Slackware) : C, C++ et librairies diverses : nécessaire pour compiler (voir rubrique "quels packages nécessaires"),
Les sources du noyau aussi (K pour la Slackware). Je sais c'est gros, les derniers noyaux font près de 50 Mo, mais un jour ou l'autre vous en aurez besoin pour compiler une appli ou pour régler votre noyau suivant votre système ;
Les packages réseau,
Le reste n'est pas complètement indispensable mais :
X (sous-système graphique) est bien utile quand même (que feriez-vous sans environnement graphique ?), sa partie développement aussi (pour certains programmes X que vous aurez à recompiler) et pourquoi pas les jeux aussi. Dans ce cas installez aussi un gestionnaire comme KDE ou Gnome ou pourquoi pas tous les gestionnaires pour vous faire un avis avant d'en choisir un définitivement ?
Après, suivant votre besoin, cherchez sur le net l'application qui vous intéresse, mais regardez avant si elle est pas contenue dans votre distribution : c'est presque toujours le cas. Même si vous trouvez une super application sur le net, vérifiez qu'elle n'est pas déjà sur les CD de votre distribution : ça vous évitera beaucoup de soucis.
Contrairement au monde Windows, Mac, etc. la majorité des
applications sous Linux est "libre". Elles sont alors disponibles
en tant que sources. Il vous faut alors les compiler sur votre
machine pour obtenir les fichiers binaires (i.e. les exécutables).
C'est pour ça que vous avez besoin des packages de développement,
même si vous ne développez pas vous-même.
J'insiste mais installez les packages de développement, c'est
toujours râlant de passer 30 minutes à recompiler un truc et avoir
une erreur parce qu'il vous manque juste une petite bibliothèque
qui était comprise dans un de ces packages. Après vous passez des
heures pour trouver le package où se trouve le fichier manquant !
En fait dès que vous lisez développement ou un truc du genre
(devel...) installez-le, au pire ca vous prend un peu de place pour
rien, mais au moins vous arriverez à compiler la toute dernière
application que vous attendiez depuis 2 ans sur Linux.
LILO (LInux LOader) est le petit utilitaire qui permet de faire démarrer Linux. D'où son importance.
C'est, en fait, deux programmes :
Pendant trés longtemps, il y a eu des problèmes avec LILO : il n'y en a plus. Les versions actuelles de LILO gérent trés bien tous les types disques.
Désinstaller LILO
De préférence depuis Linux : tapez lilo -u.
Depuis DOS : tapez fdisk /mbr.
Voir aussi l'article LILO.
Le GRUB est le bootloader du projet GNU.
Voir l'article GRUB pour plus de détails.
C'est un utilitaire fonctionnant sous DOS que vous pouvez utiliser pour démarrer Linux, si vous ne souhaitez/pouvez pas utiliser LILO, et que vous disposez d'une partition DOS/Windows bootable. Il est disponible en général sur les CD des distributions. Je ne crois pas qu'il ait le problème des 1024 cylindres, car le noyau de Linux est alors situé sur le système de fichiers de DOS/Windows. Cependant, j'ai entendu dire que certaines personnes avaient eu des problèmes d'incompatibilité avec leur matériel (plus reconnu sous Linux lorsqu'ils utilisent LOADLIN). Bref, à tester.
Pour le faire fonctionner, je vous conseille de créer un répertoire C:\LINUX, d'y placer LOADLIN, de copier le noyau /boot/vmlinuz-2.x.x sous Linux dans ce répertoire sous le nom VMLINUZ, et d'y créer un fichier linux.bat contenant la ligne de commande :
LOADLIN C:\LINUX\VMLINUZ root=/dev/hdb1 ro %1 %2 ^^^^^^^^^ -> remplacez /dev/hdb1 par votre partition "racine" /
ou encore, si vous utilisez initrd, copiez /boot/initrd dans le même répertoire, et placez cette ligne dans linux.bat :
LOADLIN C:\LINUX\VMLINUZ initrd=C:\LINUX\INITRD %1 %2
Ainsi, vous pouvez créer une entrée dans votre c:\config.sys pour avoir un choix "Linux" au boot qui en fait lance linux.bat. Ou bien vous bootez en "ligne de commande seulement" et vous démarrez Linux en tapant linux au prompt C:\>. De cette manière vous pouvez passer des paramètres au noyau, par exemple pour lui dire de démarrer en mode texte si X ne veut plus fonctionner, en tapant : C:\>linux 3, ou en mode maintenance par C:\>linux single (suivant votre distribution).
Voir aussi l'article LOADLIN.
Essayez de copier le contenu du CD sur le disque dur et de lancer l'installation depuis le disque dur, cela règle bien des problèmes si votre lecteur de CD est mal reconnu.
Par slash
Cette documentation vous permettra d'installer sur votre ordinateur la distribution Linux " Slackware 9.1 "
Ce document à pour but de vous aidez à installer une Slackware sur votre ordinateur.
L'installation de la distribution Slackware n'est pas difficile, n'ayez pas peur d'inscrire quelques mots en ligne de commande ( 2 si je ne me trompe pas ;) ) et de configurer votre installation au clavier.
Mais ne vous inquiétez pas je vais détailler pas à pas toutes les étapes, de l'installation à la configuration, et qui plus est en images !
Après ces efforts vous serez heureux d'avoir réussi l'installation et pourrez jouir d'un système d'exploitation rapide, stable et simple d'utilisation. ;)
Tout d'abord vérifiez si la configuration de l'ordinateur que vous possédez est suffisante pour l'installer.
Voici le système minimal requis pour l'installation de la Slackware :
Système | système minimal requis |
Processeur | 486 |
Mémoire RAM | 16 MB |
Espace sur le disque dur | 500MB |
Lecteur de disquette | 1.44MB |
Le système conseillé pour posséder une slackware complète :
Système | système conseillé |
Processeur | 500 MHz |
Mémoire RAM | 128 MB |
Espace sur le disque dur | 3 giga |
Lecteur de disquette | 1.44MB |
Lecteur de Cdrom |
Vous avez le choix entre différentes méthodes pour installer votre système.
Différentes possibilités | Média ou matériel nécessaire. |
Via Cdrom | Nécessite d'un lecteur de Cdrom et des isos de la Slackware préalablement gravées. |
NFS | Nécessite une carte réseau, l'adresse IP du serveur NFS et du point de montage des sources. |
Depuis une partition linux | Nécessité de connaître l'emplacement du répertoire dans lequel les iso de la slackware ont été décompressées. |
Vous avez besoin dans tout les cas des ISOs
de la Slackware, vous pouvez les télécharger gratuitement à cette page
ou commander le coffret officiel au Slackware Store.
Vous devez graver les isos téléchargées en tant qu'images et configurer votre BIOS pour démarrer en premier sur le cdrom afin de lancer l'installation.
Si ce n'est pas le cas nous allons voir comment créer une disquette de boot :
Vous devez utiliser la commande dd. Par exemple, si votre image de boot est hejaz.dsk et le point de montage de votre lecteur disquette est /dev/fd0,
alors tapez la commande # dd if=hejaz.dsk of=/dev/fd0
.
Remplacez bien entendu l'image et la lettre du lecteur selon votre configuration :
noyau | spécificités |
ataraid | pour les disques raid ata |
bareacpi | gère l'acpi |
bare | noyau par défaut |
ibmmca | gère les type de partition ibm ( pour serveur ) |
jfs | gère les type de jfs |
old_cd | gère les vieux cdroms |
raid | gère le raid scsi3 giga |
scsiX (x = 1, 2 ou 3 ) | gère le scsi |
speakup | se reporter à SPEAKUP_DOCS.TXT |
xfs | gère le xfs |
zipslack | crée un zipslack |
Vous avez obligatoirement besoin du logiciel rawrite.exe, il est inclus dans les cdroms et se trouve dans le même répertoire que les images des disquettes.
Si votre image de boot est par exemple hejaz.dsk et votre lecteur de disquette se trouve sous la lettre A, alors ouvrez une invite de commande msdos et tapez c:\ rawrite a: hejaz.dsk
.
Remplacez l'image et la lettre du lecteur selon votre configuration.
Ensuite vous n'avez plus qu'à démarrer sur la disquette ou le cdrom.
Les préparatifs étant terminés, nous allons procéder à l'installation proprement dite de la Slackware sur le disque dur.
L'installation sera agrémentée de quelques images.
Lors du démarrage, vous allez tomber sur un écran où en bas à gauche il est indiqué boot : Il s'agit d'un menu que l'on peut utiliser pour démarrer sur certaines partitions. Dans notre cas appuyez sur entrée.
Le menu suivant sert à identifier votre clavier, alors tapez 1
puis entrée, Vous arrivez sur un menu ou vous pouvez sélectionner différents types de disposition de clavier, suivant les pays.
Pour les Français résidant en France je vous conseille de sélectionner, soit : azerty/fr-latin1.map, soit azerty/fr-latin9.map ( pour la touche euro ).
Dans l'écran suivant vous pourrez tester votre clavier, pour confirmer tapez 1
puis ok, pour refuser le clavier tapez 2
puis ok.
Ensuite vous arrivez sur un menu, vous offrant différentes possibilités :) !
cfdisk ou fdisk | partitionner le disque dur |
pcmcia | activer la gestion pcmcia |
network | activer le réseau |
setup | accéder au menu d'installation |
Si c'est votre première utilisation et installation d'un système Linux, je vous conseille de créer une partition système de 5 giga au format ext2 ou ext3 et pour le reste du disque dur utilisez le format Fat32 ou NTFS selon votre version de MS Windows. De plus pour le format ext2 ou ext3 il y a des logiciels permettant de lire ces partitions sous d'autres systèmes d'exploitation, ce qui n'est pas le cas du reiserfs.
Vous avez le choix entre deux logiciels de partitionnement ; Fdisk et Cfdisk, je vous conseille cfdisk car bien qu'il soit en console il possède une interface graphique simple et intuitive.
Pour lancer le logiciel tapez la commande # cfdisk /dev/hdX
ou la lettre X correspond à votre disque dur. (Pour connaître la lettre de votre disque dur exécutez la commande # dmesg | more
faîtes défiler et vous trouverez votre lettre associé au disque dur choisi.)
Veillez à sauvegarder vos données avant toute modification de la table des partitions !!!
En effet si vous ne possédez pas une partition type linux, vous serez obligé de formater, alors attention !
Si vous désirez préparer vos partitions tapez : cfdisk /dev/hdX
.
Cfdisk lancé, les commandes suivantes sont disponibles :
Nous allons créer une partition au format ext3:
Sélectionnez New, et ensuite primary voila votre première partition de créée. Vous pouvez maintenant lui attribuer un type de format de fichiers, en sélectionnant Type puis attribuez le numéro auquel votre type de partition se réfère. SWAP=82 Linux=83
Ensuite nous allons formater la partition :
La Lettre T correspond à une partition du disque dur.
commandes de formatage | Type de partition. |
mkfs.ext2 /dev/hdXT |
Formate la partition au format ext2. |
mkfs.ext3 /dev/hdXT |
Formate la partition au format ext3. |
mkreiserfs /dev/hdXT |
Formate la partition au format reiserfs. |
mkswap /dev/hdXT |
Formate la partition au format swap. |
Vous pouvez ajouter quelques options comme -c
pour réparer les blocs défectueux, -f
pour forcer le formatage ou encore -d
pour forcer l'affichage des données lors de l'exécution.
Donc maintenant il ne vous reste plus qu'à formater la partition créée au format que vous désirez.
Il est conseillé de créer une partition SWAP. Celle-ci
fait office de mémoire virtuelle et sera utilisée par le système en cas de besoin lorsque la mémoire vive sera insuffisante. La taille conseillée est le double de votre mémoire vive avec un maximum de 1 go. Donc pour la créer procédez à la même méthode qu'auparavant.
Ensuite tapez setup
pour arriver au menu de configuration ci dessous.
Vous arrivez dans le menu suivant :
Help | le menu d'aide en anglais |
Keymap | Vous l'avez déjà configuré précédemment |
Addswap | Activer une partition swap |
Target | Pour sélectionner votre partition racine. |
Source | Sélectionner votre partition racine |
Select | Choix des paquets |
Install | Allez, on y va.... ;) |
Configure | Configuration de votre Slackware. |
Exit | ... euh ben je ne sais pas :). |
Tout d'abord nous allons assigner au système ses éléments vitaux, ses partitions :
Sélectionnez Addswap.
Vous verrez vos différentes partitions Swap, si plusieurs ont été installées !
Confirmez votre partition swap sélectionnée et son formatage démarre.
Comme vous allez le remarquer vous ne rencontrerez plus le menu précédent sauf à la fin... tous les sous-menus se succéderont logiquement.
Maintenant, Le système vous demande de sélectionner la partition où vous
voulez installer votre Slackware : la partition racine, notée "/".
Puis, lorsque vous avez sélectionné et confirmé la partition racine, vous pouvez la formater grâce
au menu qui apparaît.
Faîtes ATTENTION ici !!! Si vous possédez des données importantes sélectionnez No, car Format et check entraîne un formatage de votre partition et donc la perte de toutes les données incluses.
Format | formatage rapide de la partition puis choix du type de partition souhaité |
Check | formatage lent avec vérification des blocs |
No | laisse la partition intacte |
Lorsque vous effectuez un Format ou un check.
Vous avez le choix entre trois types de partition, je vous conseille le type Ext3 (pour les raisons citées précédemment)
Puis si tout c'est bien déroulé, il y a une confirmation avant d'avancer dans l'installation.
Une fenêtre apparaît, vous demandant si vous désirez continuer. Confirmez par Yes.
Sélectionnez votre source qui va vous permettre d'acheminer vos données jusqu'à leur destination, le disque dur.
Vous avez juste besoin monter la partition puis d'indiquer le chemin du répertoire.
C'est assez simple pour le Cdrom, car Il y a une détection automatique du lecteur de Cdrom qui contient le Cd d'installation, sélectionnez Auto. Vous verrez le menu des paquets apparaître.
C'est un tout petit peu plus compliqué, et la
chose primordiale est de connaître son réseau et les adresses des
différentes machines, car sinon vous ne pourrez installer la Slackware.
Tout d'abord, vous devez sélectionner l'adresse IP que vous
désirez attribuer à votre ordinateur, puis son netmask ou masque de
sous-réseau.
Puis il vous demande si vous possédez une passerelle, si oui yes sinon no ;).
Entrez l'adresse IP du serveur ntfs, et le répertoire ou se situe les sources d'installation.
Enfin confirmez et votre ordinateur se connectera au serveur ntfs.
Maintenant, le choix des paquets :)
Voici la description des différents paquets :
Lettre | Description du groupement de paquets |
A | Les paquets nécessaires à une installation minimale |
AP | Regroupe diverses applications non graphiques |
D | Programmes de développement |
E | Le logiciel Emacs |
F | Regroupe la documentation et la FAQ |
GNOME | L'interface GNOME et ses logiciels |
K | Les sources du noyau |
KDE | L'interface KDE et ses logiciels |
N | Logiciel ayant un rapport avec le réseau |
T | Editeur de texte |
TCL | Outils de langage TK, TclX et TkDesk |
X | Serveur graphique |
XAP | Diverses applications graphiques n'ayant pas un rôle majeur |
XD | Programme de développement et librairie pour X. |
XV | XView librairies. |
Y | Les jeux |
Vous n'avez plus qu'à choisir les différents paquets que vous souhaitez !
Toutefois si vous n'avez aucune idée de ce que contiennent les paquets pour vous, je vous conseille
de tout sélectionner comme ça il ne vous manquera aucun logiciel et vous pourrez tous les découvrir.
Maintenant que les groupes de paquets sont sélectionnés, passons au mode d'installation.
Les différentes méthodes d'installation :
Type | Description. |
Full | Installe tous les paquets des groupes sélectionnés |
Newbie | Vous donne des informations sur chaque paquet qu'il installe. |
Menu | Affiner votre choix parmi les sous-groupes de paquets |
Expert | Installation des paquets à l'aide de menus |
Custom | Réservé à un initié qui a créé l'ISO lui-même |
Tagpath | Réservé à un initié pour personnaliser sa distribution |
Help | Menu d'aide |
C'est fini, confirmez la méthode d'installation et votre Slackware s'installera toute seule ! Il y aura juste le deuxième cd qui sera demandé à fin d'installer Gnome et Kde.
Vous pourrez suivre sur votre écran la progression de l'installation des paquets.
L'installation terminée, passez à la phase de configuration.
Si vous faîtes une erreur pendant la configuration, sautez simplement toutes les étapes et revenez dans le menu d'installation, et re-sélectionnez configuration pour la reprendre.
La question est : quel noyau voulez-vous installer ?
En effet la première fenêtre de configuration vous propose un choix de différents noyaux.
Sélectionnez Skip, ainsi le noyau par défaut sera installé. Un expert à toute latitude ici...
Ensuite vous avez la possibilité de créer une disquette, je vous le conseille, sélectionnez Create, une disquette de sauvegarde sera créée.
En cas de problème, vous pourrez démarrer votre ordinateur à l'aide de cette disquette.
LILO est un logiciel permettant de faire démarrer plusieurs systèmes d'exploitation sur un même ordinateur.
Lors du menu d'installation de lilo, sélectionnez simple et LILO s'installera presque automatiquement.
Vous aller avoir différents choix, comme le lieu où Lilo s'installera ( Mbr ou disquette ), mais vous resterez guidé.
Si vous désirez posséder un LILO beaucoup plus ajusté à votre configuration, sélectionnez Expert, un menu apparaîtra avec diverses entrées. Ainsi vous aurez la possibilité par exemple
d'ajouter des entrées de systèmes d'exploitation ou encore diminuer le temps d'attente de lilo.
Vous arrivez sur un choix conséquent de modems, si vous possédez un de ces modems sélectionnez-le, s'il n'apparaît pas dans la liste ne vous inquiétez pas, vous l'installerez par la suite ;).
Pour l'heure locale vous avez le choix entre "UTC" et "local time" Sélectionnez la région où vous vous trouvez.
UTC | Si l'horloge de votre ordinateur est coordonnée avec l'heure universelle ( UTC ou GMT ). |
Local time | Si l'horloge de votre ordinateur n'est pas coordonnée avec l'heure universelle. |
Sélectionnez votre souris ; toutefois je vous conseille les pilotes génériques :
Si votre souris est sur PS/2 choisissez PS/2, si elle est sous USB sélectionnez
aussi PS/2 mais lors de la confirmation de l'emplacement de la souris, changez l'emplacement pour /dev/input/mice.
Si votre souris possède une molette, répondez non lorsque qu'il vous est demandé d'émuler le troisième bouton. Il faudra le configurer ultérieurement.
Alors pour la configuration du Réseau ( Network ), répondez par oui si vous désirez le configurer.
Tout d'abord entrez le nom de votre machine, puis son domaine.
Ensuite dans le menu choisissez votre configuration.
Static IP | inscrivez votre adresse IP statique |
DHCP | si vous appartenez un à grand réseau |
Loopack | si vous ne possédez pas de lien avec internet par rapport au réseau |
Si vous n'êtes pas convaincu entre Static IP et DHCP, vous pouvez sélectionner DHCP même si vous avez une adresse IP fixe.
Choisissez votre fonte ou acceptez celle par défaut.
Sélectionnez oui, il s'agit d'un programme permettant de charger des modules appropriés lors du branchement de périphériques une fois l'ordinateur démarré.
Vous pouvez sélectionner différents services au démarrage de votre Slackware :
Par exemple le service proftp qui est un serveur ftp, ou encore Apache qui lui est un serveur http,
pour les activer au démarrage il suffit juste de les cocher.
Il est fortement conseillé de créer un mot de passe pour l'utilisateur root, Notamment si vous possédez une connexion internet et que vous ne voulez pas d'intrusion sur votre ordinateur.
Enfin vous arrivez sur un menu avec différents choix d'interfaces graphiques, en sélectionnant l'interface que vous souhaitez, elle sera définie par défaut sur votre Slackware.
Il ne vous reste plus qu'à sortir du menu pour revenir en mode console et faire un Ctrl+Alt+Suppr.
J'espère que ce document a été formateur, et que vous avez réussi l'installation sans (trop de) problèmes. Dans ce cas, mon but aura été atteint. En cas de problème, n'hésitez pas à chercher les réponses dans les documentations, les forums ou salons de discussions, vous serez les bienvenu(e)s :) Après cette installation, je vous renvoie à cet article : Configurer la Slackware. Vous soupçonnerez pourquoi :).
PS: lors de votre premier boot loggez-vous, puis tapez startx
pour obtenir une interface graphique.
Si le serveur graphique ne se lance pas ou l'affichage ne vous convient pas : tapez /usr/X11R6/bin/xf86cfg -textmode
afin de configurer votre serveur graphique.
Fin du chapitre