"Tu n'as pas eu de mal à retrouver Sarah, où était-elle ?"
"Elle était prisonnière d'un village d'hommes-oiseaux, mais elle s'est échappée, nous nous sommes retrouvés dans les montagnes, ensuite nous sommes revenues vers le fleuve."
"OK, ici c'est galère, ils ne me filent rien à bouffer, je crève la dalle."
"Même pas à boire ?"
"Même pas, je suis obligée de boire l'eau qui suinte. Bon elle n'est pas trop mauvaise, et la combi a un filtre, donc ça va, en plus elle est riche en minéraux et tout, mais il n'empêche que ces connards me laissent crever de faim."
"Ils ne sont pas revenus te voir depuis leur dernière visite ?"
"Si... Enfin non, juste l'interprête."
"Qu'est-ce qu'il voulait ?"
"Parler. Je crois qu'il a compris que nous ne sommes, enfin, que je ne suis pas comme les hommes qu'il a pu croiser, que je ne viens pas du même endroit, en tout cas. Nous avons parler pendant trois quarts d'heure (un trente-sixième), avant qu'un garde ne passe et ne l'oblige à partir."
"Il t'a appris des trucs ?"
"Pas vraiment, sur le coup je ne comprenais presque rien à ce qu'il disait, il a énormément répéter. Je tentais de donner des mots pour voir s'il les comprenait. On n'a pas beaucoup avancé. Après coup le bracelet à traiter une partie de ce qu'il disait, il a repérer une grammaire apparentée à la langue de la Congrégation, mais la prononciation est super différente, sans doute parce qu'ils ne sont pas capable de parler comme nous, ça siffle à mort. Bref, il me faudra encore parler pendant des heures avant que le bracelet ne traduise correctement. Vous allez faire quoi ?"
"Aucune idée, pour l'instant on va se rapprocher du village, mais après, je ne sais pas."
"Le jour s'est levé ?"
"Non il nous reste encore un jour je crois. Si tu veux j'ai programmé le jour et la nuit sur mon calendrier, tu le veux ?"
"Ouais."
Énavila récupère mon calendrier.
"C'est quoi ton calendrier pourri là, j'y comprends rien."
"Ah oui c'est en jours de la Terre depuis mon départ."
"Qu'est-ce que tu veux que je fasse d'un truc pareil ! Laisse tomber, je ferais le mien."
"OK. Quoi qu'il en soit on est un peu embêté, si les grillés nous attaques, on ne pourra pas faire grand chose."
"Vous pouvez peut-être rester au milieu du lac ?"
"C'est pas gagné, si la plupart ne savent pas trop bien nager, certains y arrivent à peut-être, on ne tiendra pas quatre jours là au milieu."
"La combi de Sarah peut distiller de l'eau, vous aurez des poissons, vous pouvez tenir."
"Mouais, et si un dragon nous attaque, on est mort."
"Je l'ai dégommer le dragon."
"Il y en a peut-être d'autre !"
"On n'en a vu qu'un, et gros comme ils sont, ils doivent occupé un territoire assez grand."
"On en a vue deux ! Dans le lit du fleuve sec, nous en avons vu un deuxième, vers l'aval, ce n'était pas un grillé, en tout cas il ne semblait pas."
"Oui c'est vrai, enfin bon, vous voulez faire quoi, venir avec